Le planteur aux Antilles concevait l’esclavage comme éternel et voulu par Dieu, il ne se privait pas de justifier son attitude par des citations de la Bible.
L’esclave en fit de même, il s’empara de la bible et l’adopta à ses propres fins.
A la coercition et aux punitions il répondait par l’indolence, le sabotage et la révolte.
La plupart du temps il était aussi paresseux que possible.
C’était sa forme habituelle de résistance, une résistance passive.
Source: capitalisme et esclavage d’Eric Williams