-Les textes décrivant Jesus évoquent des noms interprétables à l’infini, tel « fils de Dieu » ou « fils de l’homme », ou son appellation de Dieu « père ».
-Pour autant il ne se fait jamais l’égal de Dieu.
-Il faudra attendre le début du 2e siècle et la rédaction de l’évangile de Jean pour que Jesus soit présenté comme l’incarnation de Dieu.
-Il écrit « le verbe s’est fait chair et à demeuré parmi nous » de cette phrase est née la théorie de l’homme-Dieu.
-Cette affirmation heurte la foi juive, contredit tous les messages prophétiques précédents et va susciter de nombreux débats dans ce christianisme naissant.
Dieu peut il souffrir et mourir?
Dieu peut il s’incarner sans perdre son statut totalement transcendant?
Si Jesus est Dieu pourquoi parle t il de son père qui l’a envoyé?
Existe t il plusieurs personnes divines? Si oui, comment peut-on encore parler de monothéisme ?…
-Pour tenter de résoudre ces paradoxes et mieux comprendre l’identité de Jesus, les penseurs chrétiens utilisent les catégories conceptuelles de la philosophie Grecque.
-Les conflits éclatent entre les différentes écoles de pensée chrétienne, avec leur lot d’exclusions et d’anathèmes.
-Un élément décisif va bouleverser l’histoire, Constantin au début du 4e siècle décidé d’unifier son empire sous l’égide de cette religion afin de lutter contre la décadence de la société romaine.
-Les divisions des chrétiens sur la nature de Jesus minent son projet, il est impératif qu’ils s’accordent entre eux sur cette question.
-Pour des raisons politiques il convoque à Nicée en 325 un concile où il conjure les autorités religieuses de se mettre d’accord, il faudra plus d’un siècle de dispute et de polémique, trois autres conciles, pour que le dogme de la trinité s’impose.
Cette formulation théologique complexe que dieu serait à la fois un et 3, père, fils et saint esprit devient la base de la foi des églises catholiques, orthodoxes ou protestantes.
-Des églises minoritaires continuent d’avoir une conception différente de Jesus, comme l’église d’Arménie, d’Éthiopie, les courants unitaires…
-Sans la volonté politique des empereurs romains, cette conception sur la nature de Jesus ne se serait pas ainsi généralisée.
-Constantin a t il rendu un service au christianisme ou est il le nouveau Judas qui en favorisant la religion chrétienne lui a fait perdre son âme?!
-En forçant les chrétiens à s’entendre sur leur foi il a renforcé leur force religieuse et leur influence politique mais a introduit au sein de l’église le germe de l’intolérance en admettant qu’une conception de la foi et en condamnant les autres, par l’anathème et la répression .
Il a introduit également le goût du pouvoir, ces deux traits connaîtront bientôt des conséquences dramatiques: persécutions des juifs, des païens, des hérétiques, mise en place de l’inquisition…de telles pratiques étant en contradiction totale avec le message de Jesus.
-Les historiens divergent sur son lieu de naissance, certains avancent Bethlehem d’autres Nazareth, d’où son surnom: le nazaréen.
-Nazareth est en Galilée, c’est une région qui ne se trouve pas sous l’autorité romaine contrairement à la région voisine, la Judée.
-Elle est administrée par un roi de la dynastie juive des Herodiens, qui est un instrument du pouvoir romain.
-Les savants juifs voient d’un mauvais œil cette province, dont la population s’est convertie tardivement et garde de nombreuses traces d’impiétés, d’où les doutes émis par les savants juifs au sujet de Jesus.
-Jesus est issue d’un milieu modeste, il travaille comme charpentier, il s’exprime en araméen, la langue du peuple, plus qu’en hébreu .
Il sait lire.
-Parmi les contradictions des évangiles: dans certains récits Marie est déclarée vierge (évangiles de Mathieu et Luc) alors que dans d’autres on lui attribue des enfants: Jacques, joset, Jude et Simon ainsi que des filles dont les prénoms ne sont pas cités.
Certains essaient d’expliquer ces contradictions par le fait que ces enfants seraient nés après Jesus, d’autres que se seraient les enfants de Joseph qui serait le mari de Marie.
D’autres disent que le terme « frère » en araméen peut aussi signifier « cousin ».
-Jesus est décrit dans les évangiles comme glouton et ivrogne (Mathieu 11-19), amateur de viande et de vin.
Redoutant la mort, priant Dieu d’éloigner de lui tout mal, lançant un cri de détresse sur La Croix « pourquoi m’as tu abandonné », ce mode d’exécution qu’il aurait subit est le plus humiliant de l’époque, un châtiment réservé aux voleurs et aux esclaves, le corps nu et les souffrances atroces, cette mort sera un frein pour nombreux païens et juifs de croire en un Jesus fils de dieu, car un dieu ne meurt pas et encore moins comme un esclave.
-Jesus n’est pas le fondateur du christianisme, mais un juif, circoncis, strictement monothéiste et suivant les préceptes de la Torah.
L’évangile de Mathieu indique qu’il porte à son manteau les franges nouvelles en houppe, il fréquente le temple de Jérusalem, il en chassera même les marchands qui en violent sa pureté en s’affairant dans son enceinte.
-Il n’a jamais cherché à fonder une nouvelle religion, il dit fidèle à sa religion « n’allez pas croire que je sois venu abolir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu abolir mais accomplir. »
-Il souhaite avant tout réformer les siens, il dit « n’allez pas chercher les païens et n’entrez dans aucune ville des samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’israël. »
-Son message s’inscrit dans la lignée des messages précédents, le monothéisme pur, l’annonce de la résurrection…
-Les pharisiens, bien que savants avaient réduis la loi aux textes, faisant preuve de rigidité, mettant de côté la spiritualité et ne regardant plus les buts de la révélation, Jesus n’hésita pas à les contredire, il autorisa par exemple à ses disciples affamés à arracher des épis de blé le jour du shabat, déclarant « le shabat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le shabat. »
-Jesus s’attaque également au temple de Jérusalem en disant « vous en avez fait un repaire de brigands. » (Marc 11-17)
-Jesus s’attaque donc à cette sainteté artificielle et se ritualisme desséché.
Pour lui, la loi n’a de raison d’être que si elle permet la bonification intérieure.
-En réponse à cette rigidité des pharisiens et se ritualisme vide de spiritualité, Jesus insiste sur l’amour, amour qu’il offre aux proches mais aussi aux plus faibles et même aux ennemis, pour autant il ne faut pas voir en lui un utopiste du type « peace and love », nombreux de ces propos sont empreints de violence « ne croyez pas que je sois venu apporter la paix, mais l’épée. » ou « pensez vous que je sois apparu pour établir la paix sur terre? Non, je vous le dis, mais bien la division. » ou « si quelqu’un vient à moi, sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »
-Jesus se distingue par ses miracles, ses capacités de guérison et d’exorcisme, au point que les pharisiens l’accusent de sorcellerie, pensant qu’il n’expulse les démons que grâce au chef des démons avec lequel il travaillerait.
-Ses disciples croient en sa prophétie déclarant « un grand prophète est venu parmi nous », il se qualifie lui même de prophète quand il se hâte vers la capitale de la judée disant « il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem. » ou quand il met en garde contre la venue de faux prophètes.
-Pour certains il est même le Messie, le Christ, ces deux termes sont la traduction du mot hébreu Mashiah, qui signifie littéralement « oint », il désigne celui qui par volonté divine a été oint, doté de pouvoir charismatique lui permettant de rétablir l’ancien royaume d’Israël.
-Plusieurs avant Jesus ont prétendu être le Messie, poussant alors le peuple à la révolte contre les Romains, entraînant des carnages, ainsi ça n’est pas tous les juifs qui espèrent sa venue, les saducéens, proche des Romains par exemple eux attachés à leur confort n’attendent pas sa venu.
-Les pharisiens et nombreux juifs attendent un sauveur, quelqu’un qui va les sauver des Romains et rétablir le royaume d’Israël tel qu’il était du temps de David, ainsi quand les disciples demandent à Jesus quand il va restaurer la royauté en Israël, il répond « le royaume de Dieu n’est pas une affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l’esprit sain. » en d’autres termes, c’est une royauté spirituelle qu’il est venu annoncer.
-Paul d’abord hostile aux disciples de Jesus, fini par se convertir et accompagne alors Barnabé dans ses missions de prédication, ayant gagné une réputation suffisante il se met à évangéliser lui aussi, les juifs lui étant hostile il se tourne vers les païens, ceux ci adhèrent volontiers à son message, or les faire accepter le message revient à se désolidariser du destin d’Israel, nombreux s’insurgent et l’accusent de trahison.
-Rien ne l’arrête, le nombre de païens à se convertir devient de plus en plus important, une question se pose doit on leur imposer les lois juives ou non? Paul tranche en décidant de libérer les païens de ces prescriptions, la foi en Jesus suffisant pour obtenir le salut.
-Les discordes éclatent entre les adeptes de Jesus et Paul.
-La première crise interne au christianisme a lieu, et les racines juives du message de Jesus sont pour la première fois écartée.
-Les juifs s’arrangent pour le faire enfermer, il sera finalement décapité à Rome.
-Les premiers chrétiens attribuant la divinité à Jesus se trouvent face à un dilemme quant au monothéisme premier commandement de Dieu.
Assimiler Jesus à Dieu reviendrait à enfreindre ce commandement.
Aucun des premiers chrétiens, même pas Paul osent clairement lui attribuer la divinité.
-Petit à petit cette secte juive marginale qu’est le christianisme va s’imposer comme une nouvelle religion à vocation universelle (catholique), le message se propageant chez les païens, la vision de Jesus divergent d’un groupe à l’autre, d’une région à une autre entraînant conflits et anathèmes.
Et ce bien que le christianisme soit illégal et ses adeptes persécutés.
L’union faisant la force l’idée d’une grande église nait, afin de définir l’orthodoxie et de s’unir .
Le christianisme se répand jusqu’à être parfois même majoritaire dans certaines régions.
Le premier état à être officiellement chrétien est l’Arménie.
Le message se propage en Égypte, au Maghreb, en Europe actuel, le visage de l’empire romain change, le christianisme est partout, on les accuse alors de tous les maux, leur croyance paraît absurde, ils sont diabolisé dans tout l’empire et proies aux persécutions.
Le pouvoir ne prend pas partie mais laisse la population se livrer aux massacres.
Ce climat hostile ne fait que susciter des vagues de conversion, au point qu’on finit par dire « le sang des martyrs est une semence chrétienne. »
Ayant une moralité exemplaire tirée de l’exemple de Jesus, les chrétiens impressionnent les païens, ils ne tuent pas, ne forniquent pas, ne volent pas, ne font pas de sorcellerie, … mais ils prient et font le bien.
C’est surtout avec le mariage qu’ils impressionnent et se distinguent dans une société de dévergondage.
-Les clercs sont ils célibataires? Aux 2 et 3e siècles il n’existe aucune règle à ce sujet, quelques églises vers le 4e siècle l’imposeront puis au 7e siècle cela s’étendra à toute l’église d’occident.
-Pâques est une fête juive pour commémorer la sortie d’Égypte de Moise, les chrétiens lui donne un nouveau sens celui de la célébration de la mort et de la résurrection de Jesus.
-La semaine de Pâques ils sont obligés de jeûner le mercredi et le vendredi, ne pouvant consommer un repas qu’après le couché du soleil en signe de pénitence.
-Le dimanche est sacralisé il symbolise le jour de la résurrection.
-L’évangile de Jean rédigé tardivement, a un style totalement différent des autres évangiles et utilise des termes plus ambigües « le verbe s’est fait chair » pour désigner Jesus.
-Le verbe, logos en grec est un concept philosophique présent chez les grecs qui renvoie à Dieu tout en désignant une rationalité gouvernant le monde, ce concept de logos permet de jeter un pont entre la culture païenne habituée aux notions abstraites.
-Mais donner un caractère divin à Jesus pose de sérieux problèmes et une avalanche de questions.
Les discordes éclatent entre ceux qui voient en lui un dieu, ceux qui refusent, ceux qui disent que dieu a souffert, ceux qui disent que dieu n’a pas souffert, qu’il est l’incarnation de dieu, qu’il est son fils, qu’il a été ressuscité…
D’autres affirment que Jesus est le fils de Joseph et non d’une naissance miraculeuse, d’autres que le fils est égale au père, d’autres qu’il est inférieur…
Pour certains il est un ange puisque dans la torah les Anges sont qualifiés de fils de Dieu.
Puis les discordes éclatent au sujet des ces origines juives ou non, certains refusant le fait qu’il est été juif…
Certains ré-ecrivent alors la bible supprimant certains écrits, ce qui déclenchent la fureur de leurs opposants.
-Ignace d’antioche rédige une confession de foi.
-En octobre 312 Constantin prend la tête de l’empire, il suit la religion de son père un espèce de monothéisme fondé sur le culte solaire, il n’est pas hostile au christianisme pour autant.
A la veille d’une bataille il fait un rêve étrange, un dieu s’adresse à lui dans le ciel et trace un trait dans le ciel.
Son conseiller Ossius lui interprète le rêve en lui disant que ce tracé dans le ciel correspond aux initiales du mot « christ », la bataille remportée il attribue la victoire à ce christ.
Dès lors les chrétiens ne sont plus persécutés mais au contre protégés.
L’organisation hiérarchique de l’église est pour lui un avantage majeur dans son projet d’unification de l’empire, il comprend qu’il pourra tirer profit de cette religion et bénéficier de sa structure pour mener à bien son projet.
Petit à petit l’empire se christianise, ses fêtes célèbrent désormais les croyances chrétiennes.
Mais Constantin s’inquiète des querelles doctrinales qui pourraient nuire à son projet.
Il décide de convoquer un concile en Arles, le premier d’une série de concile.
-Bien que l’empire prône la liberté religieuse, suite au premier concile les communautés donastites sont condamnées à la dissolution et des mesures répressives sont engagées.
-En Égypte un prêtre nommé Arius étant son influence, opposé à la trinité, admiré pour son savoir et son ascétisme, sa réputation gagne la rive sud de la Méditerranée.
Son discours n’est pas inédit, nombreux autres attestent du monothéisme et refuse la trinité, comme Paul de Samosate évêque d’Antioche, Lucien d’Antioche…ce credo étant le credo qui prévalait chez les premiers chrétiens, un strict monothéisme conforme au credo d’Israel.
Sa doctrine sera appelé par ses opposant « arianisme ».
Sa doctrine remporte beaucoup de succès car elle repose sur une solide connaissance des écritures et sur une logique certaine.
Le concile d’Alexandrie a lieu opposant Arius aux évêques trinitaires, les idées d’Arius sont condamnés et ses écrits sont détruits car jugés hérétiques.
-La controverse arienne dépasse les théologiens et gagne la population et menace la stabilité de l’empire.
-Constantin veut mettre fin à cette division, il décide d’organiser un concile à Nicée, il choisis Nicée pour sa facilité d’accès par terre et mer, permettant à l’ensemble des évêques de l’empire de venir, 308 évêques y participent.
Arius s’explique devant l’assemblée mais Constantin est acquis à ses opposants de part la puissance qu’ils possèdent en Occident.
Constantin tranche en leur faveur, la majorité des opposants signent le credo rédigé pour l’occasion par crainte des représailles, quant à Arius il reste ferme ainsi que deux évêques lybiens, ils sont alors déclarés hérétiques et exilés.
Leurs ouvrages sont brûlés.
Malgré tout l’arianisme ne cesse de se propager, Constantin finit même par ré-intégrer Arius au sein de l’église, à la mort de Constantin l’arianisme continue son avancée, les Barbares en général et les Goths et les Vandales en particulier y adhèrent en masse.
Constance le nouvel empereur s’en inquiète et cherche à trouver un compromis entre les Nicéens et les Ariens, à la suite d’un concile il trouve un accord permettant la tolérance mutuelle, il meurt et Julien prend la suite mais il annule l’accord et rétabli la foi nicéene.
Theodose devenu l’empereur à la suite de Julien, il se fait baptiser devenant le premier empereur baptisé, il envoie ses troupes à l’assaut des églises des ariens et brûlent leurs ouvrages.
Les arianistes et autres courants dissidents sont sévèrement persécutés.
Suit le concile de Constantinople où le credo est scellé et les hérétiques condamnés, le christianisme devient alors religion d’état.
Les cultes païens sont alors interdits et le christianisme imposé.
Les polémiques ne cessent pas pour autant mais les mesures restrictives envers les hérétiques s’intensifient.
Théodose meurt en 395 en ayant réussi à unir l’empire romain et imposer le christianisme nicéen, il assume d’avoir été Le Bras droit de l’église.
-Les discordes continues avec Nestor et d’autres théologiens, toujours autour de la nature de Jesus avec à chaque fois de nouvelle problématique plus pointue.
-Au bout de 5 siècles les chrétiens finiront pas s’entendre sur un dogme commun: Jesus serait une seule personne avec deux natures, à la foi Dieu et homme.
L’empire est unis autour de ce dogme et malgré le déclin de l’empire, le dogme persiste, les minorités Juives côtoyant les chrétiens sont tolérées, la foi musulmane se répand et s’oppose fermement à la trinité, les adeptes de l’arianisme s’y convertissent facilement en y reconnaissant la vérité qu’ils professaient.
-La renaissance apportera un nouveau schisme, celui de la réforme protestante.
Luther et Calvin veulent réformer l’église et s’émanciper de la tutelle de Rome, ils dénoncent la corruption des clercs, revendiquent le mariage des prêtres, la lecture par tous les fidèles de la bible et non l’interprétation imposée par les clercs, mais pour autant ils ne remettent pas en cause la trinité.
La réforme a pour conséquence d’accélérer le processus de démocratisation et de sécularisation de la société occidentale en imposant le pluralisme religieux.
Les penseurs des lumières s’engouffrent dans la brèche ouverte par les réformateurs et prônent la tolérance religieuse.
L’avènement d’un état démocratique et laïc fondé non plus sur le christianisme mais sur les droits de l’homme s’installe.
Cet humanisme s’inspire du message évangélique et entend s’appuyer non plus sur la foi mais la raison, il s’émancipe totalement du pouvoir clérical.
Perdant son emprise sur la société, l’église s’oppose pendant des siècles au valeurs fondatrices de la modernité: laïcité, démocratie, liberté de conscience et droits de l’homme.
Ce n’est qu’avec Vatican 2 que l’église se réconcilie avec le monde moderne.
Les plus traditionalistes refusent ce concile à’cause de son décret sur la liberté religieuse, le schisme entre les pro-Vatican 2 et les anti est lié à une certaine conception de l’église et du rôle qu’elle doit exercer dans la société.
La foi collective et l’union des chrétiens a été affecté par ce concile ainsi que par l’individualisme de la société moderne.