Al Ghazali met en garde contre les soufis oublieux et ignorants de leurs obligations qui se prétendent être le peuple d’Allah et ceux dominés par la vanité!
Il a pour mérite d’avoir fait du soufisme une science morale pratique utilisant l’éthique pour soigner les maladies du cœur, il a forcé les soufis à respecter les limites de la shar’ia au point qu’on peut remarquer son influence sur la pratique du soufisme avant et après lui .
Al Qushayri attribue le mérite à Ghazali d’avoir étroitement imbriqué le soufisme au Coran et à la sunna pour en faire une seule matière et ses écrits lui ont survécu, non parce qu’ils reflètent son seul esprit mais parce qu’ils sont la conséquence d’un désir sincère de parvenir à une vie spirituelle sereine.