Plus tard en apprenant à jouer des contradictions coloniales, les associations devinrent l’instrument privilégié des musulmans d’Algérie qui voulaient se soustraire au contrôle direct des autorités coloniales.
L’exemple le plus célèbre est celui de l’association des oulémas musulmans algériens d’Ibn Badis.
Les oulémas réclamaient l’application de la loi de 1905 afin d’échapper au contrôle de l’état colonial et non par éloge pour la laïcité, cette réclamation de leur part n’était pas une assimilation aux valeurs républicaines mais une stratégie pour retourner contre le colonisateur ses propres principes et ne signifiait pas que le colonisateur ait fait siens ces mêmes principes.