Bachir Al Ibrahimi écrit
Mon Dieu, si une des caractéristiques de la colonisation est d’anéantir toute base et la supprimer et qu’une des caractéristiques de la plupart des partis est de négliger cette base et de ne pas lui jeter un regard, les penseurs sont-ils à blâmer, s’ils jugent que ces partis sont pires pour l’orient que la colonisation?…
En effet, la colonisation vient à lui de là où il se méfie et la méfiance-toujours-veille.
Mais en ce qui concerne ces partis, ils leur viennent de ce en quoi ils ont confiance.
Et la confiance-toujours-sommeille.
Et si s’ajoutent à ce mal violent les discussions et controverses entre partis, le résultat est ce qu’on voit et ce qu’on entend…et tu les vois qui disent: la pluralité des partis dans la nation est le signe de son éveil et de sa conscience et la garantie qu’elle a obtenu son droit…
Mais ce que nous voyons des partis, ce n’est que manque de force, violation de l’unité, déroulement sur les adversaires et travail des uns contre les autres.
Or la parole du Coran est bien au dessus de cela: on n’y parle presque jamais des partis au pluriel, sauf quand il s’agit de litiges et de défaites « les différents partis divergèrent entre eux », « ils ne sont jamais qu’une armée de factieux qui seront défaits ici même. »
Et on ne parle presque jamais du parti au singulier, sauf quand il s’agit du bien et du bonheur « les membres du parti de Dieu ne sont ils pas voués à la réussite » et le parti de Dieu dans la nation algérienne est constitué de la société des savants, qui est une réussite forcément. »
‘Uyun al bassa’ir page 39