Là où on brûle des livres, on finit par brûler des hommes

Au 19e siècle, l’islam et Muhammad deviennent importants pour de nombreux penseurs juifs car ils leur fournissent des arguments à opposer aux antisémites qui les accusent d’être incapables de s’intégrer à la culture européenne.

Les juifs peuvent alors mettre en avant la tolérance de l’islam, leur capacité à vivre parfaitement intégré en terre d’Islam et leur contribution au développement.

Les auteurs juifs écrivent de nombreuses recherches sur l’islam et contribuent à développer la culture islamique afin de démontrer que l’antisémitisme vient du christianisme, religion intolérante.

Al andalous, focalise alors toutes les curiosités, l’Espagne musulmane contraste entre la tolérance de l’islam et le sectarisme du christianisme.

Parlant de la reconquista et des exemplaires du Coran brûlés, les auteurs juifs mélancoliques de l’époque andalouse diront « ce n’était qu’un prélude; là où on brûle des livres, on finit par brûler des hommes. »