Quand les musulmans arrivèrent à Jérusalem la conquête fut facile car ça n’était pas une conquête mais une libération.
L’islam étant l’accomplissement des messages divins déjà révélés en Palestine et non une nouvelle religion.
Pour les palestiniens juifs, l’islam apparaissait comme l’héritier d’Abraham et de Moïse.
Pour les chrétiens palestiniens, l’islam honorait Jesus non comme un dieu mais comme un messager de Dieu, le Coran reconnaît aussi la conception virginale de Marie.
En contraste avec l’intolérance des empereurs byzantins, l’arrivée de l’islam apparut comme une libération pour les juifs comme pour les chrétiens dits « hérétiques » c’est à dire la quasi-totalité de la population de la région a l’exception de l’occupant grec, byzantin.
Les musulmans furent accueillis en libérateurs par la population.
Le patriarche chrétien accepta la paix à condition que le calife se déplace en personne, pour les habitants habitués aux vêtements ornés d’or des empereurs byzantins l’apparition du calife constitua un spectacle.
Vêtu d’un pauvre manteau en poil de chameau, Omar pénétra dans Jérusalem, le contraste entre la simplicité rustique du vainqueur et l’extravagance habituelle déployée par les empereurs de byzance était frappant.
Omar refusa de prier dans l’une des églises de Jérusalem malgré l’invitation du patriarche de peur que les musulmans substituent par la suite l’église pour en faire une mosquée.
Seuls les anciens colons et occupants grecs émigrèrent de Palestine.
Le calife proclama un appel à l’union et au respect, garantissant la sécurité, un appel respirant la justice et la tolérance, ce qui était du jamais vu pour l’époque.