Al Hadjdjadj lorsqu’il prit ses fonctions à Koufa déclara :
« Je suis le fils de la clarté matinale, celui qui s’élève sur les sommets escarpés.
Dès que je déposerai mon turban vous me reconnaîtrez.
Ô habitants de Koufa! Je vous le déclare au nom de Dieu j’imposerai à la méchanceté ma propre charge, je la chausserai de sa chaussure, je rendrai le mal par le mal.
Je vois des têtes arrivés à maturité dont il est temps de faire la vendange; elles m’appartiennent et il me semble déjà que je contemple des ruisseaux de sang inondant vos turbans et vos barbes. »
…
Ces victimes s’élèvent à 120 000 personnes, à sa mort 50 000 hommes étaient en prison et 30 000 femmes, six milles d’entre elles étaient nues .
Les hommes et les femmes étaient enfermés dans la même prison sans toit pour les protéger du soleil de l’été et de la pluie et du froid de l’hiver.