Pour les philosophes des lumières, la foi est pour le peuple quant à eux ils n’ont pas à se rabaisser à suivre ces hommes qui étaient du peuple et ont prétendu avoir une révélation.
La foi permet de dompter ce peuple.
Voltaire dit « je veux que mon procureur, mon tailleur, mes valets, ma femme même croient en Dieu; et j’imagine qu’ainsi j’en serai moins volé et moins cocu. »
Il dit « la foi ne régresse que chez tous les honnêtes gens de l’Europe, on a jamais prétendu éclairer les cordonniers et les servantes. »
Jean Rostand dit en parlant de la foi qu’il appelle « superstition » « elle n’est à extirper que chez les honnêtes gens, elle est digne des sots laissons là aux sots. »
Diderot dit « les prêtres je les conserverais non comme les précepteurs des gens sensés mais comme les gardiens des fous, et leurs églises comme l’asile (psychiatrique) d’une certaine espèce d’imbéciles qui pourraient devenir furieux.
Source « naissance du sous- homme au cœur des lumières »