Les philosophes des lumières et le peuple

Les philosophes des lumières parlent de populace aveugle, d’imbécile populace, vil amas d’imbéciles et de lâches, pour eux rien n’est plus juste que de haïr le gros des hommes.

Pour Voltaire le peuple est un bétail humain que les propriétaires, rois doivent engraisser dans leur propre intérêt.

Les paysans sont pour Voltaire des animaux qu’on appelle hommes, Condorcet les décrit plus stupides que leurs bêtes.

Pour Napoléon ils sont le gros de la chaire à canon et c’est déjà beaucoup.

Les gens du peuple sont des bœufs, auxquels il faut du foin écrit Voltaire.

Le peuple non pensant pour les philosophes des lumières n’est que machine aveugle.

Pour les philosophes des lumières, la foi est pour le peuple quant à eux ils n’ont pas à se rabaisser à suivre ces hommes qui étaient du peuple et ont prétendu avoir une révélation, la foi permet de dompter ce peuple, Voltaire dit « je veux que mon procureur, mon tailleur, mes valets, ma femme même croient en Dieu; et j’imagine qu’ainsi j’en serai moins volé et moins cocu. »

Il dit « la foi ne régresse que chez tous les honnêtes gens de l’Europe, on a jamais prétendu éclairer les cordonniers et les servantes. »

Jean Rostand dit en parlant de la foi qu’il appelle « superstition » « elle n’est à extirper que chez les honnêtes gens, elle est digne des sots laissons là aux sots. »

Diderot dit « les prêtres je les conserverais non comme les précepteurs des gens sensés mais comme les gardiens des fous, et leurs églises comme l’asile (psychiatrique) d’une certaine espèce d’imbéciles qui pourraient devenir furieux.

Pour dompter le peuple, les philosophes des lumières préconisent aussi de l’abrutir par le travail et le besoin .

L’abrutissement par le travail est un heureux gage de calme social.

Voltaire dit « plus l’homme travaille moins il est dangereux, cette considération politique et morale n’échappera pas à la sagesse du gouvernement. »

Pour dompter le peuple il faut aussi entretenir l’ignorance

Voltaire dit « il faut se garder d’instruire l’homme des champs. »

Condillac dit « il suffit aux dernières classes de savoir subsister de leur travail. »

Philipon de la madelaine affirme que l’ignorance est préférable pour les enfants des milieux populaires et qu’il n’y a pas d’armes plus dangereuses que le savoir aux mains du peuple.

Joseph Joubert dit « ceux qui pensent à éclairer tous les hommes et qui pensent que tous les hommes peuvent être éclairés font une supposition absurde. »

Pour Voltaire le peuple n’est pas digne a être instruit, seul les sages mérites d’être éclairés.

Source « naissance du sous-homme au cœur des lumières »