L’islam est un frein, voire un obstacle au « libre » exercice des lois du marché.
Il va de soi que dans l’esprit des conquérants, des nouveaux « croisés » de la démocratie, les lois divines doivent s’effacer devant celles de l’économie, de la finance, de la production et de la consommation !
Toute dérogation à cette loi d’airain du capitalisme mérite sanction.
La loi de « l’idole » appelez là le veau d’or si vous voulez, constitue le seul domaine sacré du monde « démocratique » et moderne.
Imaginez: la shari’a interdit le prêt à intérêt.
Les pratiques et les règles financières islamiques sont « solidaristes » elle sont fondamentalement contraires « au travail de l’argent » considéré comme immoral et créateur d’injustice car ce n’est plus le travail en soi qui fait le mérite de chacun mais les lois aveugles de la spéculation.
L’islam dans son infinie sagesse a coupé court avec ce système pervers en interdisant l’usure.
C’est cette règle profondément morale qui est inadmissible pour le système capitaliste.
Il n’y a pas donc de choc des civilisations, ou d’obscurantisme islamique mais un obstacle technique au capitalisme, qui est l’islam.
L’impérialisme occidentale tel un rouleau compresseur lamine alors tout sur son passage, arase les cultures, les traditions et la foi des hommes pour les plier aux normes de la production et de la consommation, au culte de l’ordre marchand.
Source « l’islam révolutionnaire » Ilich Ramirez Sanchez Carlos