L’islam, le rempart au totalitarisme

Kofi Annan est réduit au statut de simple concierge d’une organisation vaguement humanitaire.

La deuxième guerre mondiale s’est conclue par une véritable mise sous tutelle de l’Europe occidentale par les américains.

La sous culture américaine a colonisé sans merci des européens défaits et avides d’une modernité frelatée.

Vaniteuse et vaincue, l’Europe a délaissé les témoignages les plus glorieux de son histoire pour fournir le bétail des parcs Disney.

Nul n’ignore maintenant que les États Unis à coup de mensonges se sont fabriqués des ennemis sur mesure pour justifier leur marche à l’hégémonie planétaire.

Des ennemis qui sont en faite des victimes.

L’Europe pendant des lustres à patiemment tissé un cocon d’inconscience comateuse pour abriter le confort égoïste de ses nantis.

Tous les hommes politiques habitués à tendre l’autre joue parce qu’ils ont oublié de dire Non, parce qu’ils sont tenus et qu’ils ont été programmés pour se coucher et pour traquer ceux qu’ils gouvernent, vont devoir éponger la facture de la guerre impérialiste, matériellement et moralement.

Les casseurs sont rarement les payeurs.

Le bourreau crie à l’assassin et réclame pour ses mercenaires l’application de règles et de lois qu’il méprise.

Orwell écrit « la paix c’est la guerre, la vérité c’est le mensonge et la liberté, l’esclavage. »

L’empire du mal est par essence celui du mensonge qui sous couvert de liberté et de libération ne vise qu’à asservir les nations et qui prétendant servir la cause des peuples, de la paix ou de la sécurité, s’empresse de les détruire.

L’homme moderne s’est persuadé qu’il pouvait se passer de Dieu, un paramètre inutile!

Il affiche l’invraisemblable prétention de croire qu’il dirige son destin et que ses succès il ne les doit qu’à lui même !

Tout cela est évidemment absurde.

La foi n’est pas un état infantile de la pensée humaine, une arriération ou une aberration mentale.

La foi est l’achèvement de l’évolution pas l’inverse.

D’ailleurs il n’y a qu’ici en Europe où l’athéisme est aussi militant et arrogant.

Les américains eux, essaient d’abriter leurs turpitudes derrière la Bible.

L’islam a renforcé mon sens de la solidarité, il m’a dépouillé de cette tendance à l’individualisme qui est le péché originel de vos sociétés décadentes.

En Afghanistan, l’institution des tribunaux chériés ont apporté des droits à la femme qui étaient jusque là ignorés et absents du code tribal pachtou, évidement le monde ne garde en mémoire que l’image d’exécutions de femmes sur le stade de Kaboul, séquence de propagande diffusée pour soulever l’indignation de l’opinion internationale.

Le reporter de CNN, Peter Bergen signale qu’il n’a pu que constater que les terrains de foot en Afghanistan ne servaient qu’au foot et pas à autre chose.

Personne n’a regardé les chiffres, pourtant sans concessions, publiés par Amnesty international.

Personne n’a comparé le nombre d’exécutions capitales en Afghanistan et aux état unis?

La comparaison n’aurait pas été en faveur de ces derniers.

La guerre était programmée, il fallait que l’opinion non seulement l’acceptât mais mieux la réclamât.

Je ferais observer à ce propos que toutes les lois d’inspiration féministe ne protègent pas, dans vos belles démocraties, certaines malheureuses épouses des vicissitudes de la vie en commun avec un mauvais mari.

Quant au statut et au respect de la femme en général, il y aurait long à en dire!

Je ne sais pas ce qui est le pire pour les femmes: porter les vêtements enveloppants qu’imposent la tradition et la loi coranique pour échapper à la convoitise du sexe opposé où voir l’image du corps de la femme exposée sans retenue et sans le moindre respect pour la pudeur de tous, comme de la viande à l’étal, pour la plus grande gloire du culte odieux de la marchandise.

Les démocraties humainement défaillantes et aliénantes, déboussolées, dépravées et perverties par une surabondance de biens, sont dans la décadence morale et spirituelle.

Esclaves de leurs plaisirs à bas prix, elles pratiquent sans vergogne l’ivrognerie sexuelle et visuelle.

Le pape Jean Paul II appelle cela « une culture de mort. »

La mémoire des hommes est constamment lessivée par la propagande, la publicité, les divertissements qui permettent d’effacer très vite de la mémoire des peuples tout souvenir du passé même le plus récent et autorisent les dirigeants du monde « libre » à conduire ainsi les pires politiques en toute impunité sans crainte que leur soient demandés des comptes pour leurs crimes passés, présents et à venir.

L’islam est un frein, voire un obstacle au « libre » exercice des lois du marché.

Il va de soi que dans l’esprit des conquérants, des nouveaux « croisés » de la démocratie, les lois divines doivent s’effacer devant celles de l’économie, de la finance, de la production et de la consommation !

Toute dérogation à cette loi d’airain du capitalisme mérite sanction.

La loi de « l’idole » appelez la le veau d’or si vous voulez, constitue le seul domaine sacré du monde « démocratique » et moderne.

Imaginez: la shari’a interdit le prêt à intérêt.

Les pratiques et les règles financières islamiques sont « solidaristes » elle sont fondamentalement contraires « au travail de l’argent » considéré comme immoral et créateur d’injustice car ce n’est plus le travail en soi qui fait le mérite de chacun mais les lois aveugles de la spéculation.

L’islam dans son infinie sagesse a coupé court avec ce système pervers en interdisant l’usure.

C’est cette règle profondément morale qui est inadmissible pour le système capitaliste.

Il n’y a pas donc de choc des civilisations, ou d’obscurantisme islamique mais un obstacle technique au capitalisme, qui est l’islam.

L’impérialisme occidentale tel un rouleau compresseur lamine alors tout sur son passage, arase les cultures, les traditions et la foi des hommes pour les plier aux normes de la production et de la consommation, au culte de l’ordre marchand.

Quelle prise peuvent avoir des puissances extérieures sur un pays sans dette?

La dépendance économique et financière rend souple sur bien des chapitres.

Les gouvernements endettés jusqu’au cou sont en général conciliants et compréhensifs avec leurs bailleurs de fonds.

Les meilleurs spécialistes de l’islam n’ont jamais qu’une vision extérieure, déformée de l’islam, certaines vérités ne leur seront à jamais inaccessibles.

En dépit des berceuses qui constituent l’un des fonds de commerce des experts, l’opinion est inquiète.

Elle commence à croire de moins en moins aux vérités officielles.

Elle se fait sceptique à l’égard de la langue de bois.

De forts courants d’opinion n’hésitent pas maintenant à dénoncer la politique d’agression des États Unis sous couvert de lutte contre le terrorisme.

Ceci démontre à priori les limites de la capacité à manipuler les esprits.

L’islam ne se propage pas par la contrainte, l’islam n’est pas une religion totalitaire où il n’y aurait aucune place pour la liberté, le libre choix de l’individu.

Celui qui se serait converti sous la contrainte n’aura que l’apparence d’un croyant et sa foi insincère ne pourrait qu’affaiblir la communauté tout entière.

L’islam est une religion établie sur des bases inébranlables, dans laquelle il n’y a pas de place pour le doute.

Le physicien Lavoisier dit « la nature a horreur du vide » la nature humaine encore plus et le vide spirituel est certainement le pire de tous.

L’absence du sacré a marqué la limite du marxisme car au demeurant celui ci, réduit à lui même, n’est qu’une religion de l’homme.

Le socialisme a confondu permissivité avec liberté, ils ont cru qu’il suffisait de détruire le principe d’autorité pour favoriser l’épanouissement de tous.

L’expansion explosive de la foi musulmane témoigne de la puissance du Message, de sa capacité à embraser l’esprit et le cœur des hommes.

Les derniers européens qui ont gardé la fierté de leurs origines, ceux qui sont encore fidèles à l’héritage de leurs pères en viendront à embrasser l’islam, seul moyen de sauvegarder leurs valeurs, le patrimoine spirituel hérité d’une longue histoire pour ceux qui auront su garder le respect d’eux mêmes, dont le refus de s’avilir au contact du fétichisme matérialiste.

Le capitalisme est une impasse, la planète est épuisée par une économie de prédation malgré les cris d’alarme.

La seule issue est une révolution spirituelle de l’humanité.

C’est le refus de l’avilissement de l’humain qui fera accepter la vraie foi islamique aux occidentaux qui se situent encore dans le prolongement de leurs traditions et de leur histoire.

Cela est aussi vrai pour d’innombrables fils et filles de musulmans qui ont cédé aux mirages de la « modernité ».

Ce qui veut dire que l’effort est aussi à porter à l’intérieur même de l’oumma toujours encline à se convertir au culte du veau d’or, à abjurer la foi en épousant toutes les idolâtries moderne, l’hédonisme, l’individualisme, la soif de plaisirs artificiels et de puissance éphémère.

Le monde que vous appelez « moderne » a éloigné l’homme de lui même, les mœurs sont sans pudeur et sans retenue.

L’islam est la religion du juste milieu.

L’intolérance est contraire à l’esprit de la révélation.

Le prophète, homme complet et si humain doit être la référence de vie pour tout croyant.

Le Coran n’est pas un livre de colère et de haine, ni un outil de domination et d’oppression pouvant servir à justifier tout ce que peuvent nous reprocher nos ennemis.

Autant le devoir du croyant est de lutter âprement pour la défense de sa foi, autant la parole de Dieu est une parole d’amour et de miséricorde.

L’application des peines dans la loi religieuse est parfois d’une grande sévérité eu égard à l’hypocrisie des critères occidentaux mais la plupart du temps elle sont exceptionnelles et les juges n’y ont recours en général qu’à titre d’exemple ou dans le cas de meurtres quand les familles des victimes refusent le prix du sang.

La shari’a est un corpus de règles juridiques qui régie l’activité des croyants, cela dit elle n’est pas codifiée de manière univoque comme peut l’être le droit canin romain, elle tolère certaines variations dans les textes et leurs interprétations.

Il faut considérer qu’elle est beaucoup plus qu’une compilation médiévale de loi et de châtiment, plutôt elle est un corpus juridique adaptable et évolutif.

L’interdiction de l’usure dans la shari’a est concomitante de celle de l’église et pour les mêmes raisons, les chrétiens ont simplement oublié leurs propres règles.

Quant aux soi-disant « banques islamiques » sans intérêt, c’est sauf de notables exceptions, une vaste blague et une forme d’escroquerie, d’abus de confiance des pieux croyants d’abord parce que ces banques « islamiques » déposent leurs avoirs dans des banques étrangères qui, elles n’ont aucun préjugé à l’égard du loyer de l’argent.

Elle ne doit pas être perçue comme une législation pétrifiée, hors du temps, seuls ses principes sont intemporels, parce que si c’était le cas elle figerait les sociétés musulmanes dans un tel état de marginalisation et de déphasage avec l’histoire et le monde actuel, qu’elle s’auto-annulerait et les croyants eux mêmes la rejetteraient alors spontanément.

Le but ultime de la vie est sa perpétuation alors que la dictature du plaisir -qui se situe aux antipodes de la joie- qui règne dans les sociétés « modernes » éloigne ou détourne beaucoup de femmes de s’accomplir en tant que telles.

L’islam n’est pas ennemi de la modernité, il est la modernité même à l’exclusion de tous les facteurs de corruption et d’avilissement que charrie l’idolatrie de la marchandise…

Sous couvert de défendre la liberté des femmes et l’égalité des sexes, l’occident a trouvé le voile comme cheval de bataille pour donner de l’islam une image stupidement rétrograde, ennemi de la femme, de la féminité et de sa liberté.

Quelle liberté ? Celle d’être un objet de consommation sexuelle?

Une marchandise offerte au plus offrant?

Je n’imagine pas que cela soit l’avenir de la femme libre.

La pudeur et le respect de soi ne va pas sans un certain amour-propre; ne pas se laisser évaluer en s’exposant aux regards de la concupiscence.

Il y a une réelle fierté à se sentir en harmonie avec sa foi, avec ses devoirs à l’égard de soi-même, de son époux, de ses enfants, de sa famille, a être une femme respectable et respectée.

Vous parlez de misère sexuelle de rapports névrotiques alors que le taux de suicide n’a jamais été autant élevé que dans ces sociétés, sociétés à la dérive ou l’on consomme des doses massives d’alcool et de tranquillisants, où les familles sont désunies, éparpillées et où le divorce est une institution.

Avant de venir faire la leçon aux autres cultures, vous feriez bien de balayer un peu devant votre porte.

Et ce n’est pas parce que les femmes disposent de la licence de se vendre au plus offrant que le mot libération n’a pas été dévoyé et pas nécessairement pour la meilleure cause.

A choisir je préfère la fraîcheur des jeunes musulmanes vivant selon la tradition qu’une malheureuse jeunesse qui doit consommer de l’ectasy pour se supporter elle même.

L’islam n’est ni modéré ni extrémiste, c’est une religion de justice.

Et la justice est ce qui manque le plus en ce monde.

Il est l’unique contrepoison contre la sénilité morbide qui touche l’occident.

L’islam incarne la force irrésistible de la parole divine contre l’envahissement des sociétés par la sous culture mercantile.

L’islam redonne son sens à la vie, le chemin à suivre devient lumineux, chacun sait où il va, connaît son devoir, ses obligations, ses limites…

Islam et islamisme:

La distinction est subtile et ne peut être réduite à une formule.

Dans la guerre des mots, elle a cependant une authentique valeur opérationnelle.

Elle est censée découpler le bon modéré du méchant extrémiste, séparer l’islam acceptable compatible avec la démocratie de l’islam des fanatiques.

Il y aura évidemment toujours des « harkis de la doctrine », des oulémas qui feront des contorsions théologiques pour mieux faire allégeance au pouvoir.

L’islam comme ennemi idéal de substitution, renvoie à toutes les peurs héritées de l’occident médiéval qui sommeillent dans l’inconscient collectif.

Il constitue le prétexte idéal à normaliser ou pour intégrer de nouveaux espaces dans le système en marche de démocratie universelle.

Le degré de démocratisation d’une société se mesure à son degré de soumission à l’empire américain.

Un système fondé sur le mensonge n’est pas viable à terme, aucun édifice social ne peut se battre sur le sable de l’hypocrisie et du mensonge.

L’idée d’un choc des civilisations a été inventée, imaginée pour les besoins d’une mauvaise cause.

Ce concept est une arme de guerre, une arme idéologique pour créer l’inquiétude, susciter la défiance et la peur entre les peuples de culture et de tradition différentes, elle fournit des arguments à la conquête impérialiste et muselle une opinion tétanisée par l’autorité intellectuelle et morale de ceux qui la diffusent.

L’Amérique est d’abord un rêve, une promesse de liberté, avant de se révéler pour ce qu’elle est, c’est à dire un cauchemar pour les peuples qui passent sous le rouleau compresseur de ses appétits effrénés.

La guerre fait à l’islam pour soumettre les musulmans aux critères de rentabilité du commerce international, au mépris de la foi de millions de croyants, pour intégrer de vive force le monde musulman au marché universel.

L’islam est radicalement incompatible avec les normes de la consommation inhérentes au monothéisme du marché.

Avant l’islam le christianisme a vu ses fondements ruinés sans réagir, en y participant même, mais l’islam ne se laissera pas détruire il représente la dernière force spirituelle susceptible de s’opposer à l’idolatrie marchande.

Cette liberté vendu par l’occident n’est qu’une forme déguisée de l’esclavage, liberté pour laquelle l’homme n’est plus qu’une marchandise qui se vend, s’achète et se détruit en fonction des besoins, des circonstances, de la conjoncture.

Contrairement à ce qu’il s’imagine l’homme des démocraties occidentales n’est pas un homme libre.

C’est un homme qui se croit libre mais ignore que sa pensée est plus ou moins subtilement conditionnée par une gigantesque chaîne de manipulations mentales.

La démocratie conduira par la main des peuples anesthésiés aux abattoirs du « choc des civilisations. »

Les musulmans sont les exclus, ils sont à la périphérie d’un système qui tire sa puissance de leurs propres ressources, de leur sol, de leur travail, de celui de leurs enfants…tous ces gens admirent l’occident pour sa prospérité mais savent aussi que cette richesse provient en grande partie de ce tiers monde toujours plus marginalisé, en proie aux guerres, aux famines, aux épidémies et livré à des bourgeoisies aux ordres de wall street et du FMI.

Le capitalisme enrichit une poignée et appauvrit une majorité.

Autrefois les conquérants se contentaient de soumettre physiquement les individus.

L’esclave restait libre de ses pensées.

L’aliénation moderne est insensible, celui qui la subit ignore la plupart du temps le mal dont il est victime.

Son esclavage réel est à la mesure de son ignorance…

Ces prétendues démocraties libérales ne sont elles pas dans ce cas autant de dictatures de l’esprit ?

La manipulation mentale n’est elle pas le signe éclatant d’un totalitarisme rampant?

Tous les démocrates sont atteints de ce cancer de l’esprit!

Churchill disait la vérité est trop précieuse pour ne pas l’entourer d’un cortège de mensonges.

Les chrétiens se condamnent à n’être plus qu’un reliquat sociologique et leur foi à n’être qu’une sorte de compendium de bons sentiments, la plupart du temps coupé du réel et par conséquent inopérant ou pire servant à atténuer la lucidité des foules…plaise à Dieu qu’à son tour l’islam ne se perde pas dans les mêmes marécages de la conscience, que le capitalisme ne parvienne pas à le museler ou le domestiquer pour en faire un nouvel opium a l’usage des foules anonymes et déstructurées de la société de consommation.

Les sociétés occidentales idolâtrent ce qui est contre nature car la loi du marché le veut, la morale étant un frein à la consommation.

Où est la liberté dans le libéralisme?

Liberté des pauvres d’être toujours plus pauvres et des riches de pouvoir s’enrichir ?

La liberté, votre liberté est un mensonge.

Ce mot est la forme moderne du collier de l’esclave.

L’islam par le message universel qu’il véhicule est la seule contre culture susceptible de contrecarrer le totalitarisme qui s’installe sur la planète et dont le patriot act qui instaure le contrôle permanent sur tous les citoyens américains n’est que le préambule.

Bientôt toute velléité de dissidence intellectuel sera interdite dans les pays développés.

Le christianisme a déserté le combat du bien contre le mal, seul l’islam possède la force morale et spirituelle pour résister.

Source « l’islam révolutionnaire » textes de Carlos compilés par Jean Michel Vernochet