Le musulman n’a pas abandonné son dogme, il est demeuré croyant mais sa croyance est devenue inefficace parce qu’elle a perdu son rayonnement social, elle est devenu individualiste: foi de l’individu désintégré de son milieu social.
Par conséquent la réforme ne se fait pas en lui enseignant un dogme qu’il possède déjà mais en restituant à cette croyance son efficacité.
En un mot il s’agissait moins de lui « prouver » Dieu que de Le « manifester » à sa conscience et d’en remplir son âme comme d’une source d’énergie.
Source « la vocation de l’islam » Malek Bennabi