Le monde musulman a survécut au crise qui le traversait par des hommes possédant les grandes vertus de l’islam, comme l’imam Malik qui s’offrait sur les places publiques de Médine à la flagellation d’un pouvoir oppresseur que son enseignement désavouait.
Ce sont ces vertus- ce mépris de la gloire qui s’offre, ce refus du pouvoir quand il semble indu et le défi qu’on lui oppose quand il devient injuste- qui ont maintenu dans le monde musulman le ferment de vie déposé en lui par le Coran.
Source « la vocation de l’islam » Malek Bennabi