Les accords de mars/avril 1915 avaient réservé la Mésopotamie à l’Angleterre, la Syrie et la gilicie à la france.
Compte tenu des exigences de Hussein, Londres devait clarifier les choses sous peine de se heurter à des graves difficultés en raison de promesses contradictoires.
Il fallait donc délimiter de façon précise les zones respectives d’influence.
Le gouvernement britannique demanda au gouvernement français d’envoyer à Londres un délégué compétent pour régler la délimitation de la Syrie.
M.Georges Picot fut désigné pour négocier avec Briand.
Paris acceptait le projet de constitution d’une souveraineté arabe en faveur du chérif de la Mecque, mais sur quelle région devait s’exercer cette souveraineté, là résidait la difficulté puisque la Syrie étant un pays arabe, elle était convoitée par Hussein alors que c’était une terre d’influence française de longue date.
Les accords de 1840 donnait le nom de Syrie méridionale à la Palestine.
Paris revendiquait la Palestine.
Nicholson chargé de reprendre les négociations proposa à paris de laisser Beyrouth et la côte voisine en dehors du royaume arabe ainsi que la Palestine mais pour le reste à savoir Damas, Homs, Hama, Alep, Deir El zor et Mossoul les arabes les récupéraient.
Les anglais voulaient juste jeter de la poudre aux yeux aux arabes.
Sir Mark Sykes prit part aux négociations et proposa à Picot de poursuivre celles ci en tête à tête.
Il proposa à la france la pleine souveraineté sur le Liban et Beyrouth, la région de Mossoul sauf Kirkouk mais revendiqua la Palestine.
Picot proposa de la diviser en 3 zones, une française, une anglaise et une internationale.
La France et l’Angleterre se mirent donc d’accord par avance sur la création de l’empire arabe et son territoire.
Par la suite ils se réunirent avec la Russie et signèrent ce qui fut appeler les accord sykes-picot afin de mieux se dégager de ces accords et faire croire qu’ils sont le fruit d’accord secrets entre diplomates et non des accords officiels, alors que ceux ci liaient trois gouvernements : Paris, Londres et petrograd.
Source « la France et la déclaration de Balfour »