Aucun texte conservé des premiers siècles de l’église ne fait mention du célibat pour les prêtres.
Ce n’est qu’à partir du Concile d’Elvire, vers l’an 305, que l’église interdit aux membres du clergé de prendre une épouse dans un souci d’élévation morale.
En 451 le concile de Chalcédoine déclare le mariage des prêtres et des religieux comme illicite.
Aucune consigne de célibat prise dans ces différents conciles n’est respectée.
L’église continue de recruter ses prêtres parmi les hommes mariés.
Des papes ont même eu des enfants.
Felix III en a deux, Hormisdas en 514 a un fils qui deviendra lui-même pape à son tour
En 1139 le concile de Latran instaure que seul les célibataires peuvent devenir prêtre et ce afin de protéger le patrimoine de l’église, afin d’éviter que les biens de l’église puissent être hérités par les enfants des prêtres.
En 1545 le concile de Trentre condamne quiconque s’oppose au célibat des prêtres en déclarant son anathème: «Celui qui dit que l’état conjugal est préférable à l’état de virginité et de célibat, qu’il soit anathème».