En 1080 Tripoli possédait une bibliothèque possédant 3 millions d’ouvrages, 50 000 exemplaires du Coran et 20 000 commentaires.
Il y avait 180 scribes payés simultanément de manière à ce qu’il y en ait en permanence au moins 30 au travail jour et nuit.
Ce lieu était un Dar Al ‘ilm où se rencontraient savants et étudiants.
A partir de 1109 les croisés ne cessèrent d’assiéger la ville, les habitants finirent par se rendre.
Ils pénètrent dans la ville et mirent le feu à la bibliothèque.
Un prêtre qui les accompagnait s’effraya des livres qu’il avait vu, il ouvre un livre c’est le Coran, puis un autre c’est encore le Coran, au vingtième livre il dit « ce lieu ne contient que des exemplaires du Coran, qu’il soit brûlé »
Bagdad possédait d’immenses bibliothèques, on en comptait 36, dont la plus célèbre fondée par le calife Al Mustansir possédait 80 000 ouvrages.
Quand les Tatars envahirent la ville ils incendièrent ces bibliothèques ou jetèrent leurs livres dans le Tigre au point que les livres formèrent un pont sur lequel passaient les cavaliers et l’eau du fleuve devint noire à cause de l’encre des manuscrits.
En Espagne durant l’inquisition on entreprit de convertir de force les musulmans au catholicisme, le 18/12/1499 il fut demandé aux musulmans andalous d’apporter tous leurs livres afin de les brûler sur la place de Vivarrambla à Grenade.
En 1490 un autodafé avait déjà eu lieu brûlant les manuscrits des bibliothèques locales, le feu fut si grand qu’il frappa les esprits, on dit qu’entre 1 et 2 millions d’ouvrages furent détruits.
Livres en feu de Lucien X.Polastron