Préambule à l’histoire musulmane
François Talleyrand dit « l’histoire nous livre les expériences positives et négatives dans la vie des hommes, elle est un guide idéal pour s’inspirer des expériences positives et éviter de répéter les mêmes erreurs. » p5
C’est pourquoi Le philosophe Benedetto Croce dit « l’histoire est toujours contemporaine »
Allah dit dans le Coran « il y a dans leurs récits un enseignement pour les Hommes doués d’intelligence.
Ce n’est pas un récit inventé mais une confirmation des écritures anciennes, un exposé détaillé de toute chose, une guidance et une miséricorde pour des gens qui croient. » (sourate Youssouf verset 111)
L’objectif de l’histoire est de rechercher l’enseignement qu’elle contient en terme de moralité et d’essence afin que les doués d’intelligence s’en inspirent pour l’adapter à leur vie quotidienne et envisager leur avenir.
C’est pourquoi la moitié du Coran relate les événements survenus tout au long de l’histoire, les récits des prophètes et de leurs peuples, l’opposition constante envers le vrai et le faux…
A sa lecture les murs qui séparent le passé, du présent et de l’avenir s’écroulent les uns après les autres.
La synchronisation entre le temps terrestre et céleste s’établit.
Entre l’histoire des peuples anciens, notre quotidien, le jugement dernier.
On reconnaît alors la valeur inestimable du Coran qui nous livre des récits permettant de comprendre son passé, améliorer son présent et préparer son avenir.
L’intérêt pour l’histoire n’est pas un moyen de se prévaloir des gloires du passé en négligeant les défis présents et les exigences du futur.
Les savants comme l’imam As Suyuti surnommaient l’histoire « père des sciences » . P7
L’histoire ne se limite pas à des guerres ou des traités, des dynasties régnantes qui se succèdent…elle est avant tout une expérience civilisationnelle, un projet de coopération humaine, une occasion de vérifier la capacité de la religion de s’accomplir dans le temps et l’espace…p8
Le dogme n’évolue pas dans le néant il a besoin d’un environnement dans lequel il pourra se façonner et s’exprimer.
Que reste il des conquêtes d’Hannibal, de Jules César, d’Attila, de Napoléon, d’Hitler, des colonies françaises…en comparaison à l’expansion musulmane.
Comparons l’action du Prophète avec celles des tribunaux de l’inquisition en Andalousie….p11
Sur les 800 milles livres des bibliothèques d’Andalousie seul 2000 ont survécu aux autodafés organisés par l’église alors que lors des conquêtes les califes ordonnaient de ne pas brûler, ni détruire le patrimoine des peuples conquis. P12
L’orientaliste Thomas Arnold après une étude minutieuse des 13 premiers siècles de l’islam affirme que jamais l’appel à l’islam n’a eut recours à la force pour contraindre le non musulman à embrasser l’islam.
Alors que l’église espagnole contraignit 2 400 000 individus à se convertir ou à émigrer.
Citons également Hiroshima et Nagasaki pour montrer le pacifisme des pays des droits de l’homme en comparaison aux conquêtes musulmanes.
P12
L’état de Médine, premier état musulman se distingue de tout autre état, car ce dernier n’a pas vocation à anéantir les autochtones ou les évacuer, ni d’établir des colonies, de séparer entre les habitants comme cela fut le cas lors des implantations européennes en Amérique, en Australie…
Cet état est une victoire doctrinale mondiale qui ne ressemble à aucun autre état de l’histoire que ce soit Athènes, Rome…
Celui ci a su s’établir en établissant la paix , en liant les différentes tribus par des pactes et en accordant à tous la liberté de culte.
On est loin des massacres perpétués par les européens contre les indiens d’Amérique en vue d’établir leur état. P44
A la mort du prophète, les ansars voulurent qu’un homme issue d’eux prennent le pouvoir et les muhajirines un homme de chez eux, Omar pour couper court et éviter d’ouvrir une brèche qui laisserait cours aux dissensions, proposa Abu Bakr, tous se réunirent autour de lui et lui firent allégeance, ainsi pour la première fois de l’histoire un chef fut désigné par consultation et celui ci demanda à la communauté de l’aider et de le corriger si il se trompe on est loin des tyrans et autre chef despote ayant marqué l’histoire ancienne.
P48
La suite de la gouvernance de la communauté fut assurée par Abu Bakr, Omar, Othman puis Ali et tous furent choisi suit à la consultation des musulmans et non pas despotisme ou héritage familiale se qui est une révolution politique mondiale. P56
Tous prenaient au sérieux leur responsabilité et aucun ne cherchait à profiter de leur pouvoir, leur porte était ouverte à tous, leur nuit animé par l’aide aux opprimés et aux faibles, leur argent dépensé pour Allah et aucun d’entre eux ne cherchait à profiter du trésor public. P58
Othman alors calife ne possédait que 2 montures, il faisait la sieste dans la mosquée, son vêtement était rapiécé, il n’avait comme nourriture que du vinaigre et de l’huile .
P63
Avant l’islam les arabes vivaient en conflit permanent sans loi pour les régir, l’islam seul a su les unir et sa loi régler leurs affaires et instaurer union et paix.
Un système social fut mis en place ce qui fut une révolution dans une époque où le fort écrasait systématiquement le faible.
La souplesse et la tolérance d’Othman a ouvert la voie à ses détracteurs qui se sont mis à le critiquer sur le fait qu’il privilégiait sa famille chose qu’il n’aurait pas oser reprocher à Omar comme l’affirme Salim son fils.
Ibn Saba profita de la situation pour créer la discorde.
P65
Après l’assassinat de Othman, Ali accepta le califat à contrecœur par responsabilité, Aisha, Talha, Zouheyr…réclamèrent l’identification des coupables et le talion.
Les revendications de Aisha et de ceux qui l’ont soutenu n’étaient pas une tentative de coup d’état.
Les meurtriers craignant d’être identifiés provoquèrent une guerre entre Ali et Aisha.
Ensuite Ali demanda à Muawiya de lui prêter allégeance, celui ne donna pas suite et exigea qu’Ali lui livre les meurtriers.
S’en suivit la bataille de Siffin puis un arbitrage entre Ali et Muawiya.
Suivit le règne des omeyyades, quand leurs injustices devinrent importantes les abbassides prirent le pouvoir, usé par les invasions mongoles et occidentales, les Ottomans prirent la suite et protégèrent la nation musulmane.
Le coup d’état contre le sultan Abdelhamid 2 marqua la fin de l’empire Ottoman, ce sultan qui avait refusé de négocier la Palestine contre des offres alléchantes.
La chute de l’empire avec Ata Turk entraîna le dementelement du monde islamique, la perte de la Palestine et la perdition des peuples musulmans.
Quand les musulmans offrirent la liberté religieuse aux minorités qu’ils protégèrent, au point d’être préféré par les chrétiens d’orient à leur propre frère chrétien d’occident, les chrétiens eux répondirent à cette tolérance par les tribunaux d’inquisition . P124
Le 20/06/1501 un édit royal interdit l’Islam dans le royaume d’Espagne, le roi de castille força les musulmans à se convertir, les cloches remplacèrent l’adhan…p126
Les parents observaient impuissants leurs enfants adorer La Croix, boire l’alcool…quiconque essayait de les en empêcher s’exposait aux pires châtiments.
Là où l’islam a fait preuve de grande tolérance, toutes les autres puissances se sont montrés envers les musulmans d’une grande cruauté, le gouvernement communiste de Tito massacra 2 millions de musulmans, Staline fit de même aux musulmans de Crimée…
L’islam s’est développé facilement en Afrique car à la différence des chrétiens les musulmans n’ont aucun mépris envers le noir et ne le considèrent pas inférieur, de plus son dogme et ses rites étant simple son adhésion est facilitée et donne au converti un rang d’égalité . P133
L’islam s’est propagé en Inde au 8e siècle suite à la venue de commerçants arabes parcourant la route de l’Inde, puis au cachemire et au Tibet et en chine, ainsi qu’en Malaisie, de simple commerçant furent la cause de conversion en masse et d’édification d’émirats islamiques tout ça sans épée, sans violence mais par des comportements nobles et pieux. P140
Aux Philippines, un seul homme fut la cause de la conversion de nombreux habitants, cette population accueillit avec défiance les colons chrétiens espagnols leur proposant le christianisme symbole pour eux de servitudes et avec joie les prédicateurs musulmans symbole de tolérance.
P143
P157 Ibn Al athir raconte sa difficulté à raconter l’invasion mongole tant elle fut terrible
Après la bataille de khaybar les juifs demandèrent au Prophète de leur restituer les feuillets de la Thora, ce qu’il accepta, alors que les Romains lors de la conquête de Jérusalem les avaient brûlé et piétiné.
On voit l’attitude de l’islam vis à vis de la préservation du patrimoine, quand l’inquisition espagnole détruisit tous les livres Juifs et Musulmans présent en Andalousie. P163
L’assurance sociale cette invention musulmane mis en place sous le règne de Omar Ibn Abdelaziz révolutionna le monde, donnant des droits et des allocations, l’assurance sociale était même attribuée aux Gens du Livre.
Il posa également le principe de l’engagement de l’état à garantir les besoins vitaux des citoyens.
P206
L’islam enseigne l’égalité entre les croyants qui ne peuvent être distingués que par la piété mais durant le règne des omeyyades, ceux ci distinguèrent les arabes des mawali (les converti non arabe) qui furent considéré comme une sous classe et méprisé.
Ils subirent des injustices financières devant même payer la jiziya ce qui entraîna des révoltes. P212
La société musulmane fut la société humaine la plus dynamique et ouverte, refusant la distinction des classes, offrant l’égalité des chances, permettant à ceux qui se trouvent au plus bas de gravir les échelons et établissant des droits sociaux et des allocations pour chaque citoyen.
Aucune société n’a vu ses esclaves fonder un état et diriger la communauté sauf la société musulmane avec le règne des mamelouks. P216
