L’histoire, depuis la Grèce antique jusqu’aux démocraties modernes, nous montre l’extrême diversité à la fois du concept et de la pratique de la démocratie. Admirable dans ses principes, elle n’a été pourtant, qu’un consensus établissant les privilèges d’un peuple. La démocratie esclavagiste de la Grèce et de Rome, la démocratie colonialiste de l’Europe, la démocratie totalitaire du communisme, la démocratie sectaire de l’Afrique du Sud ne sont pour les peuples qui en ont été victimes qu’une parodie a double face qui nourrit l’égoïsme des uns en asservissant ou en exploitant les autres. Le concept de « shura » en Islam est à la fois proche et distinct de la démocratie classique ou moderne. En effet, dans le système islamique de shura: -la souveraineté absolue appartient à Dieu seul – la souveraineté temporelle est détenue par une autorité institutionnalisée désignée, élue ou agréé par le peuple – la souveraineté du peuple s’exprime dans le principe de shura qui est consultation et participation. Entre ces trois niveaux de souveraineté, il y a interaction et complémentaire. C’est ainsi que :