La 3e loi de Newton stipule que toute action entraîne une réaction égale et opposée, bien que cette loi concerne les corps physiques en mouvement, il semble qu’elle s’applique également aux phénomènes sociaux.
L’église du moyen âge a opté pour une croyance extrêmement humiliante et préjudiciable à propos de la nature humaine, à savoir le péché originel qui aurait été légué en héritage à tous les humains depuis qu’Adam et Ève ont mangé du fruit interdit.
Et puisque ce péché originel est biologiquement transmis d’Adam à ses descendants par l’acte sexuel, il en a été déduit que le désir sexuel est lui même de nature pécheresse, comme le cite Saint Augustin dans « confessions ».
Dès les premières années du christianisme, Paul insista sur l’importance du célibat afin de renoncer à la sexualité.
En outre, la croyance qu’Eve est la première à avoir mangé le fruit et convaincu Adam a en manger, à entrainé l’église à émettre des préjugés à l’encontre des femmes.
Cette croyance erronée au sujet de la nature humaine conduisit à des atrocités durant les périodes sombres de l’histoire européenne.
Les générations d’enfants éduqués par l’église catholique romaine grandirent en adhérant à cette croyance déformée au sujet de la nature humaine.
On peut comprendre, par conséquent la cruauté des inquisiteurs qui ont envoyé au bûcher des millions de victimes, principalement des femmes accusées de sorcellerie.
L’église était particulièrement brutale face à toute forme de progrès scientifique ou de liberté d’expression.
Charles Bufe écrit « pendant plus d’un millénaire, le christianisme a bloqué le développement de la science ainsi dans sa colère contre l’église, l’esprit occidental, réagit comme un patient en phase de récupération d’un traumatisme, il est incapable d’adopter une position modérée et réfléchie.
Son animosité envers l’église du moyen âge s’est alors étendue à toutes les religions.
Bernard Russel affirme même que dans les doit-disant siècles de la foi, quand les hommes avaient vraiment une foi absolue dans la religion christianisme, il y avait l’inquisition avec ses tortures et toutes sortes de pratiques cruelles exercées au nom de la religion.
C’est pourquoi dans l’esprit occidental se traumatise, à engendré un rejet de la religion, s’émanciper de la religion étant ainsi la seule voie raisonnable pour l’humanité.
Ce comportement extrême de l’église a entraîné une réaction extrême conduisant à l’athéisme et au rejet de la religion.
La vengeance idéologique et culturelle contre l’église
Cette vision déformée de la nature humaine a suscité la vindicte de la renaissance, qui a mené aux Lumières qui ont ouvert la voie à l’humanisme contemporain.
Rebutés par les atrocités de l’église, les européens ont ressenti le besoin de renaissance.
La situation s’est alors inversée pour tendre vers l’extrême, aboutissant à des sentiments anticatholiques puis antireligieux.
Le mouvement de l’humanisme a rejeté la doctrine du péché originel, l’idéal de l’homme, devint non plus cet homme ascète mais un homme libéré des chaînes de la religion.
L’humanisme est devenu semblable à un culte narcissique humain, seules la science et la technologie furent alors considérés comme source d’information fiable, la science devint le nouveau dieu de la modernité.
L’humanisme laïc, cette nouvelle « religion » repose sur la foi ultime dans l’humanité de posséder la compétence sociale et juridique pour résoudre les problèmes en s’appuyant sur la raison et les sciences appliquées.
Cette nouvelle vision du monde, qui justifie et légalise les pratiques athées autrefois considérées comme de grands péchés (avortement, euthanasie, homosexualité, PMA…) est guidé par la représaille extrême contre l’église catholique.