Quant à la lapidation de la femme adultère il est mentionné dans son fatawa wa masail dans la note 56, que l’imam fut très mal à l’aise avec la conclusion de cette affaire et qu’il aurait préféré qu’elle change de comportement et échappe à la sanction.
Le récit complet relate que la femme en question vint d’elle même à l’imam et avoua son acte, ce n’est donc pas l’imam qui demanda l’application de la peine ou ses disciples qui cherchaient les coupables de péchés mais elle qui vint confesser son péché.
Le dénouement de cette affaire relève du choix délibéré de l’intéressée de persister dans son comportement immoral.
L’imam demanda que l’on vérifie sa santé mentale, et malgré qu’elle était saine d’esprit il demeura réticent à ordonner sa lapidation.
Elle revint le voir à plusieurs reprises confessant à chaque fois d’avoir à nouveau péché.
A trois reprises l’imam l’exhorta a changer.
Puis n’ayant d’autres choix et ayant épuisé les options il finit par appliquer la sentence.
Ce n’est donc pas un politique misogyne, ou visant les femmes mal voilée ou allant à la recherche et l’espionnage des pêcheurs comme ceux qui instrumentalisent cette histoire et la sorte de son contexte veulent le faire croire mais bien une situation exceptionnelle, qui confirma certes la détermination de l’imam à être fidèle à la loi musulmane mais en aucun cas une politique misogyne à l’égard des femmes ou même une politique de terreur.