L’opposition entre Messali Hadj et les oulémas algériens

Les oulémas étaient venus à Paris faire part de leurs revendications au gouvernement français parmi celles ci le rattachement de l’Algérie à la France, ce qui excéda Messali Hajj qui le leur reprocha, les oulémas lui expliquèrent qu’ils ne faisaient pas de politique mais voulaient uniquement ré-islamiser les algériens à travers l’ouverture d’école, Messali hajj jugeait cette attitude intolérable, pour lui il fallait revendiquer uniquement l’indépendance.

Tayeb El okbi par la suite fut arrêté et accusé d’avoir assassiné le mufti affilié au gouvernement français, ce qui était faux, emprisonné, Messali tenta d’aider les oulémas à le faire libérer mais ils refusèrent son aide, il fut par la suite lui même suspecté et on demanda son arrestation.

Quand El okbi fut libéré, Maurice Violette le félicita et El okbi se sépara petit à petit des oulémas pour se rapprocher de l’administration française.

L’attitude des oulémas étaient de travailler sur le fond et le long terme en éduquant une génération, celle de Messalil Hajj de dénoncer le colonialisme, de combattre l’impérialisme et de réclamer l’indépendance en militant pour cela ouvertement, ce qui déplaisait à l’administration et aux oulémas, l’émir Arslan prit sa défense et de celle de ses adeptes en ses terme:

Messali Haj répliqua également aux accusations des oulémas :

Messali Haj reconnaissait aux oulémas leurs mérites dans leur prêche au puritanisme islamique mais critiquait leur manque d’opposition frontale a l’administration coloniale.