Roustam, le mamelouk de Napoléon

Le sultan d’Égypte afin de former sa garde achète 12 000 esclaves (mamelouks) en Circassie, cette acquisition coûtera cher à son successeur, car 20 ans plus tard indignés du traité conclu avec la France, ils l’assassinent et prennent le pouvoir.

Lors de la conquête d’Égypte, Napoléon aura raison d’eux grâce à l’habileté de sa tactique et le courage de ses soldats.

Certains mamelouks solliciteront les français afin d’entrer dans leurs rangs de crainte des répressions des Ottomans.

Bonaparte forma deux compagnies « les compagnies de janissaires à cheval. »

Les mamelouks qui avaient été fidèle à Bonaparte furent accueillis à Marseille et Melun, les réformés pour cause de vieillesse ou de maladies furent assimilés aux réfugiés et envoyés à Marseille, les autres restèrent à Melun pour former les escadrons spéciaux de Bonaparte.

Quand en 1815, Bonaparte réorganise La Garde il décide qu’aucun étranger n’y sera admis.

Quant à la seconde restauration elle continua de les employer dans leurs gardes.

Parmi les mamelouks, se trouvait Roustam Raza, né en Géorgie et âgé de 7 ans, il fut pris par les tatars et vendus comme esclave, vendus 7 rois il finit au service de Sala-Bey au Caire.

Emmené au pèlerinage avec 500 de ses camarades, il trouva l’Égypte occupé par les français à son retour.

Il entre alors au service d’El Bekri, un cheikh dévoué au général Bonaparte, il est alors emmené en France avec le cheikh qui ne se sépare plus de lui.

Aussitôt débarqué à Frejus, Bonaparte prend le chemin de paris.

Il se fait bien voir de celui ci, et après la campagne d’Austerlitz il épouse la fille de Douville, l’empereur prend à sa charge les frais de la noce.

Roustam va nouer avec Napoléon une relation de confiance et l’accompagné tout au long de sa vie, ses mémoires sont donc riches et précieuses.