La prise de l’homme sur l’outil s’est transformée en la prise de l’outil sur l’homme.
On a éduqué l’homme à servir la machine qui devait travailler pour lui.
En voulant remplacer l’esclave par la machine, l’outil a fait de l’homme son esclave.
La dictature du prolétariat et la civilisation des loisirs sont deux variantes politiques de la même domination par un outillage industriel en constante expansion.
La solution, passer de la productivité à la convivialité, substituer à une valeur technique une valeur éthique.
Lorsqu’une société refoule la convivialité elle devient la proie du manque…
L’auteur appelle la société conviviale, la société où l’outil moderne est au service de la personne et de la collectivité, la société où l’homme contrôle l’outil et non celle où l’outil contrôle l’homme.