Malek Bennabi reprocha aux artisans de la « renaissance » d’avoir pensé la réforme par une refonte de la théologie, alors que la question n’était pas l’authenticité mais l’efficacité de l’idée forte de l’islam. La croyance pour lui n’avait pas disparu mais avait perdu sa vitalité, sa force créatrice qu’il fallait régénérer non pas en reformulant les concepts théologiques mais en réactualisant le pacte originel qui lie l’homme à Dieu.