Née au cœur d’une Kabylie pas encore occupée, mais qui était déjà touchée, elle participa à la lutte contre l’avancée de l’armée coloniale, aux côtés de son père Si Tayeb, chef religieux local et de ses quatre frères.
De 1854 à 1857, c’est le cœur de la Kabylie qui a résisté.
La jeune femme participe alors à la lutte, elle participe au combat, fait reculer l’envahisseur, elle marque alors son époque, jusqu’au 11/07/1857 où elle est capturée.
Elle dira au maréchal Jacques Louis Randon, vainqueur de la campagne, « tes soldats ont quitté leurs rangs pour pénétrer dans mon village. Les miens se sont défendus. Je suis captive. Je ne te reproche rien; tu ne dois rien me reprocher. C’était écrit. »
Elle est enfermée avec d’autres femmes résistantes et meurt à 33 ans.
Louis Massignon ira jusqu’a la comparer à Jeanne d’arc.
Fadhma avait mémorisé le Coran en écoutant son père l’enseigner à ses élèves, cachée derrière la porte.