Au début du 16e siècle face à l’avancée des espagnols qui contrôlent ou menacent les principaux ports algériens, les dirigeants d’Alger font appel aux corsaires turcs, les frères barberousses, qui s’emparent du pouvoir en 1516 et arrivent à l’étendre grâce au soutien des mouvements religieux mobilisés massivement contre les espagnols.
Fin octobre 1519 à l’initiative de khayreddine alors sultan d’Alger, une assemblée composée de oulémas et de notables algérois envoient une délégation au sultan soliman le magnifique pour rattacher l’Algérie à l’empire Ottoman.
Après cinq décennies de luttes, l’état d’Alger met fin à la présence espagnole, désormais cantonnée à Oran et Mers-el-kébir.
Progressivement un noyau gouvernemental se met en place, le Dey est le chef du pouvoir exécutif, depuis Alger le reste du pays est administré par trois beys de l’est, de l’ouest et du Titteri.
Dans la dernière décennie de ce siècle, les besoins pressants de la France en céréales coïncident avec des récoltes exceptionnellement abondantes en Algérie.
Des dettes françaises impayées et des escroqueries envers le dey vont devenir le prétexte pour déclencher une guerre de conquête qui coûtera au peuple algérien le tiers de sa population.