Le FLN se développe en France au point de créer une contre société, pour lutter contre son expansion, l’état développe une action sociale avec deux objectifs: un, idéologique pour montrer aux algériens que seul l’état pour résoudre efficacement ses difficultés, le deuxième objectif développer le renseignement .
L’état développe également une action répressive confiée à Maurice Papon, les 220 harkis sous ses ordres mènent des actions musclées, séquestrations, tortures et assassinats .
Les individus arrêtés sont placés dans des centres sans qu’ils n’aient commis de délits, tout « Nord-africain » peut être interné sans jugement sur simple décision administrative.
Un couvre est ensuite instauré pour les français musulmans d’Algérie. Le FLN décide le boycott du couvre feu et organise une manifestation pacifique le mardi 17/10/1961 au soir, la police charge les manifestants, des hommes sont précipités dans la Seine, sur les 22 000 manifestants 11 537 sont emmenés dans des centre de détention et subissent les brutalités policières.
Le bilan officiel annonce 3 morts alors que l’on sait qu’au moins 100 algériens ont trouvé la mort cette seule nuit, mais le gouvernement empêche la création d’une commission d’enquête.