Rashid Reda dénonça ce projet en disant que par cette mosquée la France cherche à améliorer sa réputation dans le monde musulman et accusant la France d’avoir détourné les waqfs algériens et tunisiens destinés aux villes saintes de la Mecque et de Médine au profit de la mosquée de Paris.
Également le leader algérien Messali Hadj et ses militants accusèrent la France de vouloir mettre en place un islam officiel symbolisé par la mosquée de paris.
Dans un communiqué du 14/07/1926 il déclara « la parade d’inauguration de la mosquée de Paris, la réception fastueuse faite au sultan du Maroc et les discours ministériels sur la grandeur de l’islam ne sauraient faire oublier que les armées coloniales écrasent la république de l’émir abdelkrim dans le Rif.
Muhammad Hamidullah déclara quant à lui que l’inauguration de la mosquée de Paris avait pour but d’atténuer dans le monde l’image négative de la France coloniale répressive.
Louis Massignon, célèbre orientaliste pris également position reprochant à l’institut musulman de ne faire aucun effort pour résoudre le problème du statut personnel des musulmans résidant en métropole.