Jomo Kenyatta écrit dans « au pied du mont Kenya »
« En volant les terres de Kikuyu, l’européen les prive non seulement de leur gagne-pain, mais du symbole matériel qui unit la famille et la tribu.
Ce faisant il détruit les fondements sociaux, moraux et économiques du système de vie des africains.
Lorsqu’il explique avec suffisance qu’il n’agit « que pour leur bien » qu’il les « civilise », qu’il leur « apprend à travailler régulièrement et avec discipline » et qu’il veut « les faire bénéficier du progrès européen », il ajoute l’insulte au préjudice.