Roger Garaudy écrit
« Le génocide de l’esclavage a pour des siècles arrêté les peuples d’un continent entier dans leur épanouissement humain.
Le charcutage de l’Afrique en frontières tracées selon les zones d’influence, au traité de Berlin en 1885 selon les appétits et les rapports de force des occupants a atomisé cette Afrique.
Les économies traditionnelles ont été détruites pour faire de chaque tronçon de l’Afrique démembrée un appendice de l’économie d’une métropole lointaine.
A l’heure des libérations furent encouragés par les anciens colonisateurs des régimes chargés de masquer les métamorphoses du colonialisme et d’introduire dans les villes les modes de consommation de l’occident.
Ainsi furent perpétuées la dépendance et les braderies des richesses naturelles.
L’invasion continuée de l’anticulture par le cinéma, les radios, les télés et les vidéos a rejeté dans le folklore les cultures traditionnelles stoppées depuis des siècles dans leur développement.