Octave Depont publie en 1897 ses expertises sur la présence des Kabyles dans les mines du Nord, il écrit:
« Si leurs camarades de la mine suspectent généralement leur coiffure rouge (chechiya) avec une curiosité un peu railleuse, aucun grief précis n’a été articulé contre eux. »
Au contraire il note plutôt une inclinaison vers cet autre.
Un kabyle s’est plaint de ce que l’enterrement de l’un de leurs coreligionnaires effectué peu de jours auparavant suivant les rites pratiqués en Algérie ait provoqué une telle affluence de curieux que la marche du cortège en aurait été gênée. »
Il écrit encore « ils ont obtenu qu’à l’abattoir une bête fut tuée spécialement pour eux et suivant leurs rites.
Au moment du ramadan, ils observent le jeûne et ils ont même obtenu de la compagnie de Courrières que l’heure du repas du soir fut modifiée afin de la faire coïncider avec la fin du jeûne quotidien. »
« Ils ont manifesté à la commission le désir d’obtenir un emplacement réservé au cimetière et un local pour leur culte avec un imam qui sévirait en même temps d’interprète. »