Les oulémas algériens envoyèrent certains de leurs délégués en France afin d’implanter des cercles d’éducation en région parisienne.
Les premiers d’entre eux furent Fodil El Ouartilani, né en Kabylie, ayant résidé à Constantine et proche d’Ibn Badis, il fut envoyé en France en 1936 et le cheikh Si Saïd.
Le journal Al Basâ’ir de l’association des oulémas algériens vantait l’action de ces délégués à Paris.
En l’espace d’un an l’association comptait un millier d’adhérents et 4000 sympathisants.
Les cercles s’activaient dans le 11e, le 20e et le 13e arrondissements de paris ainsi qu’à Clichy, la plaine saint Denis et Gennevilliers.
Les autorités françaises surveillaient de près les déplacements des oulémas en métropole.
Les oulémas développèrent ensuite des relations étroites avec les professeurs arabisants tels que Louis Massignon, Marcel Cohen…
Le sujet du mouvement réformiste à paris donna l’impulsion pour élargir ses cercles à Lyon, Marseille et Bordeaux.