Selon l’explorateur Ugo Ferrandi qui le voyait régulièrement, ses propos ayant été repris par Alain Borer dans son ouvrage Rimbaud en Abyssinie, le poète possédait un Coran annoté par son père, et un second acheté chez Hachette en 1883. Afin de se fondre dans la population et être mieux perçu, il adoptait les us et coutumes du pays et n’hésitait pas à revêtir le costume d’un marchand arabe.
Sa sœur, Isabelle Rimbaud , rapporte de son côté qu’Arthur sur son lit de mort, se serait écrié « Allah Kérim » (« Dieu est généreux ») à maintes reprises.
En se fondant sur ses dires, Malcolm de Chazal affirme que « Rimbaud au Harrar s’était converti à la foi musulmane et pratiquait »
Arthur Rimbaud, l’impossible héritage marseillais