La France affaiblit par la guerre civile, agressée par les pays voisins, en proie à la famine demande à l’Algérie des aides en céréales, en produits agricoles…
Cette aide dura de 1794 à 1815, l’Algérie ajouta des avancés financières de plusieurs millions sous forme de lettres de crédit pour lui permettre de payer ses fournisseurs, les commerçants juifs d’Alger.
Voici les correspondances de l’époque :



Le 14/10/1827 le premier ministre Polignac et Pierre Serval, ministre de la guerre décidèrent d’attaquer Alger afin de redonner force au peuple français épuisé par leurs nombreuses défaites et surtout afin de s’implanter en Méditerranée, celle ci étant verrouillée par les bases anglaises , ennemis de la France, de Gibraltar et de Malte. La France en effet redoutait l’étouffement de ses provinces et de ses ports de Méditerranée.
C’est par l’Algérie qu’elle voulait reconstruire son empire colonial en Afrique puis au moyen orient.
Il fut décidé de créer un contentieux commercial qui produirait alors un incident diplomatique justifiant la guerre.
Napoléon était persuadé que la France ne pourrait rivaliser avec l’Angleterre qu’en Méditerranée, la construction d’un empire colonial en Afrique du Nord s’imposait, il envoya le colonel Boutin en 1808 espionner l’Algérie.
Mais préoccupé par les campagnes de Russie, Napoléon reporte son projet, le dossier élaboré par le colonel Boutin est classé aux archives et ce jusqu’en 1827.
La France cessa de payer ses créances, les commerçants juifs réclamaient de façon incessante au dey Hussein de payer ses créances.
Le dey Hussein envoya des lettres a Charles X pour lui demander de respecter leurs accords.
Inquiet de la tournure des événements, le consul anglais à Alger le rassura « la France n’a pas les moyens d’attaquer Alger et si elle tentait de le faire, l’Angleterre s’y opposerait. »
Ce qu’il ignorait c’est que la famille rotschild avait déjà tout organisé, la paix en Europe serait favorable au développement de leurs affaires, ainsi ils mirent en place un accord entre la France et l’Angleterre et demandèrent aux français la protection des juifs d’Algérie en échange de leur collaboration.
Par cette guerre il faisait cesser la guerre entre l’Angleterre et la France, protégeait les juifs et assurait leur prospérité.
Recevant le 30 avril 1827 en audience le consul de France Pierre Deval, le dey lui demande la réponse du roi de France à trois lettres « amicales » qu’il lui avait écrites.
Le consul lui répondant que le roi ne peut lui répondre et finit par lui dire des paroles outrageantes pour la religion musulmane.
Le Dey le frappe de deux ou trois fois de légers coups d’éventail.
Le dey est sommé par la France de s’excuser mais il refuse, l’affaire est considérée par la France comme un incident diplomatique qui conduira à l’expédition d’Alger.
Source » l’incident de l’éventail. »