Le portrait moral d’un souverain

Un courtisan demanda une audience au Calife Abd Al Malik, celui ci lui dit « je t’ai accordé cet entretien à la condition que tu laisses de côté trois choses: la flatterie, car je me connais mieux que personne, la médisance, car je ne consentirai pas à l’écouter et le mensonge, car un menteur ne mérite aucune considération. »

En ce cas, répondit le courtisan, je n’ai plus qu’à me retirer. »

A ton aise, dit le calife.

Source « Maçûdi, les prairies d’or. »