L’histoire concise de la liberté d’expression

L’histoire nous rapporte qu’Athènes, alors capitale de la démocratie, de la tolérance et de la liberté, exerça une oppression sans précédent à l’encontre des libres penseurs qui s’en remettaient à la raison et au bon sens.

Socrate fut considéré hérétique et fut traité comme véritable danger public, comme représentant une grave menace pour les dogmes de la jeunesse.

Ce qui lui valut la mort en 299 avant JC.

70 ans après ce malheureux événement, Aristote dut s’exiler pour éviter le sort de son précédent. »

Platon et Aristote ont contribué à l’émancipation de la pensée chez athéniens, tout comme la philosophie grecque a marqué la pensée romaine.

Le code civil dans l’empire Romain autorisait toutes les religions, autorisant la liberté de pensée jusqu’à l’arrivée du christianisme qui fut interdit.

Les romains le considéraient comme une branche du judaïsme qui par nature s’oppose à l’idolâtrie romaine.

Les romains acceptaient toutes religions à condition qu’elles ne s’opposent pas à la leur.

Trajan promulgua une loi condamnant à mort toute personne adhérant au christianisme.

Ses successeurs massacrèrent les chrétiens.

La doctrine de Paul visant à uniformiser le christianisme au culte des romains et vantant l’obéissance inconditionnelle à l’autorité séduisit Constantin, qui accepta le christianisme espérant ainsi renforcer son pouvoir.

De là le christianisme devint un régime de terreur, refusant le salut en dehors de l’église, massacrant les opposants, instituant les tribunaux de l’inquisition dont le principe était « mieux vaut sacrifier 100 innocents que de laisser vivre un seul hérétique. »

L’histoire de l’église est aussi marquée par la persécution de libre pensée et de la science au non de la lutte contre l’hérésie.

Sans l’apport scientifique des musulmans en Andalousie l’Europe aurait sombré dès les ténèbres de l’ignorance.

De même les philosophes musulmans comme Ibn Rusd ont exercé une influence profonde sur la pensée chrétienne du moyen âge par le biais de leur interprétation des travaux d’Aristote à la lumière du Coran.

Ces travaux contribuèrent à libérer les esprits.

Source « universalité de l’église » Muhammad allalou

*photo de la prison de Socrate