Karl Marx écrit dans « le capital »
« La découverte des contrées aurifères et argentifères de l’Amérique, la réduction des indigènes en esclavage, leur enfouissement dans les mines ou leur extermination, les commencements de conquête et de pillage aux Indes orientales, la transformation de l’Afrique en une sorte de garenne commerciale pour la chasse aux peaux noires, voilà les procédés idylliques d’accumulation primitive du capital qui signalent l’ère capitaliste à son aurore.
Le capital arrive au monde, suant le sang et la boue par tous les pores.
Les trésors directement extorqués hors de l’Europe par le travail forcé des indigènes réduits à l’esclavage, par la concussion, le pillage et le meurtre, refluaient à la mère patrie pour y fonctionner comme capital.
Ce sont principalement les africains-hommes, femmes et enfants- qui dès le début du 16e siècle et dans des conditions d’une indicible cruauté ont payé de leur sang et de leur vie l’accumulation première du capital européen. »