Le grand remplacement

Le projet colonial c’est aussi le projet de remplacer les colonisés sur leur propre terre.

Guy de Maupassant dit « il y a dans l’espérance de la plupart des colons français, le signal de l’extermination de l’arabe.

Le mot d’ordre est « extermination! Ôte-toi de là que je m’y mette. »(lettre d’Afrique)

Le docteur René Ricoux justifie leur extermination par la loi de sélection naturelle qui veut que les plus faibles disparus au profit des races supérieures.

Adam Hochschild appelle cela « la civilisation à la mitraillette. »

Les premières victimes du génocide colonial furent les amérindiens.

Le missionnaire Toribio de Benavente relate dans ses mémoires comme l’envahisseur espagnol faisait légitimer au non de Dieu le droit d’exterminer les indiens, arrivé sur leur terre, il leur lisait « la terre appartient à Dieu, son représentant ici bas remit les terres des païens aux espagnols afin qu’ils sauvent les âmes des indiens en les convertissant à la sainte foi, celui qui s’y opposerait serait un traité a sa majesté d’Espagne. »

Tout indien qui n’acceptait pas d’être livré à l’esclavage était un rebelle méritant la mort.

Ceux des indiens qui échappaient à ce destin, travaillaient dans les mines où la puanteur des cadavres amena la peste.

Les bases religieuses du génocide indien en Amérique du Nord, étaient a pour les anglo-saxons justifiés par une comparaison entre eux et les premiers hébreux arrivés sur la terre de Canaan, terre promise, ou à l’instar des hébreux qui massacrèrent les cananéens convaincus que Dieu les a préférés sur l’ensemble de l’humanité, les anglo-saxons massacrèrent les indiens.

A cette époque on débattait du statut des indiens, ont Il une âme ou non, ces indiens qui étaient opposé à toute bestialité et chez qui la vie humaine était sacré furent obligés de se battre pour se défendre face aux envahisseurs, Hollywood se chargera de façonner l’image du cow boys héros et des méchants indiens.

Il faudra une centaine d’années pour exterminer définitivement les indiens et s’approprier durablement leurs terres.

Les survivants finiront parqués dans des réserves.

Source « les colonialistes » Omar Mounir