Herschel dit « plus la sphère de la science s’élargit, plus s’accumulent les preuves éclatent de l’existence d’un créateur éternel dont la puissance ne connaît ni limite ni fin: les géologues, les mathématiciens, les astronomes, les naturalistes ont contribué ensemble à l’édification du monument de la science, qui n’est autre que le monument de la toute puissance divine. »
Spencer ajoute « le savant qui voyant une goute d’eau sait qu’elle est composée d’oxygène et d’hydrogène selon des propositions précises de sortes que si celles-ci étaient modifiées elle serait autre chose que de l’eau est certes convaincu de la grandeur et de la toute puissance du Créateur et de l’immensité de Sa sagesse et de Sa science, de manière bien plus ferme et plus forte que quelqu’un qui n’étant pas naturaliste, n’y voit rien d’autre qu’une goutte d’eau!
De même le savant qui voit l’élaboration harmonieuse et les proportions précises constituant un grêlon, ressent certainement davantage la beauté du créateur et la précision de Sa sagesse, que quelqu’un qui sait uniquement qu’il s’agit de pluie devenue solide sous l’effet du froid. »
Francis Bacon dit » un peu de philosophie fait pencher l’esprit vers l’athéisme, tandis que son approfondissement conduit les esprits à la foi.
En effet, l’esprit humain peut s’arrêter aux causes secondaires éparses qu’il rencontre sans les relier pour parvenir à ce qui est derrière elles, mais s’il en pousse plus loin la considération pour voir comment s’imbriquent les maillons de la chaîne des causes, il ne peut alors que reconnaître Dieu. »