L’Espagne qu’on appelait ibérie était peuplée de berbères venus d’Afrique qu’on appelaient les ibères et des celtes venus du Nord.
A partir de 409 après JC l’Espagne s’identifia à Rome qui avait conquis de nombreuses villes et elle devint une terre romaine.
Par la suite les Vandales conquirent certaines villes et régions d’Espagne où ils restèrent pendant 20 ans, suivis des Visigoths qui se répandirent sur la péninsule ibérique.
En 587 le roi visigoth Recarede se convertit au catholicisme et abjura l’arianisme, créant une unité chrétienne-catholique qui lui donna une grande force par l’appui du Pape.
La population se convertit également.
En 711 les musulmans débarquèrent à Gibraltar avec à leur tête Tariq Ibn Ziyad qui mit en déroute les troupes visigoths et entra à Tolède.
La population terrifiée s’attendait à une catastrophe mais les musulmans furent au contraire longanime, tolérant et accordèrent l’hospitalité aux juifs qui subissaient du temps des visigoths de nombreux injustices, ils abolirent le système fiscal visigoth, les peuples conquis changèrent d’avis sur ces conquérants et la confiance s’installa jusqu’à ce qu’on vit naître une civilisation nouvelle et d’une grande richesse .
Cela jusqu’en 1492 quand Ferdinand et Isabelle engagèrent au moyen de l’inquisition, la reconquête de toutes les régions sous autorité musulmane, donnant libre cours au racisme le plus impitoyable, l’intolérance religieuse et le fanatisme chrétien.
L’esprit large et tolérant des musulmans contribua à créer une harmonie parfaite entre les diverses communautés religieuses.
Cet état de paix demeura jusqu’au moment où s’abattit sur l’Espagne la vague de répression anti-hérétiques.
Le premier à agir fut Jacques 1er le conquérant, roi d’Aragon qui en 1226 interdit aux hérétiques l’entrée de son royaume et demanda la création d’un tribunal d’inquisition.
Les hérétiques étaient brûlés vifs.
Le Pape affirma dans la bulle papale « spoleti VII kal » qu’en raison de l’augmentation de l’hérésie il était nécessaire d’instituer l’inquisition et exhorta les chrétiens à frapper sans pitié et à châtier les hérétiques.
Le droit romain proclamait que les grands maux politiques et surtout les attaques violentes déclenchées contre le corps de l’état ne peuvent être repoussés que par des moyens tout aussi violent, ainsi Frédéric II de Souabe inspiré par ce principe reconnu dans l’hérésie une attaque violente contre l’état justifiant l’usage de la violence.
Les hérétiques furent marqués au fer rouge, leurs biens confisqués et condamné à l’exil.
Les bûchers levés sur les places des villes les hérétiques y étaient brûlés.
L’expression « auto da fe » signifie en Espagnol « acte de foi» et indique la cérémonie pendant laquelle on « réconciliait » les hérétiques avec l’eglise avant de les abandonner au bras séculier.
Il y avait deux sortes d’autodafés:
⁃ L’un en public
⁃ L’autre en privé, qui avait lieu dans l’église
L’autodafé en public rassemblait de nombreuses personnes qui venaient assister à ces exécutions d’hérétiques refusant d’abjurer leur foi et qu’on brûlait sur le bûcher en place public.
La terreur s’abattit également sur les juifs qui devaient alors porter des signes distinctifs et subir toutes sortes d’humiliations en plus d’être mis à l’écart de la société.
Ceci engendra une nouvelle communauté les marranes, ces juifs convertis au christianisme pour échapper à la terreur.
Malgré leur conversion les chrétiens ne les considéraient pas à leur égal et restaient méfiants vis à vis d’eux, soupçonnés de cacher leur foi ils étaient en permanence espionnés et haïs par les « vieux chrétiens » .
L’inquisition infligea aux juifs accusés d’avoir assassinés le Christ des tortures inhumaines.
Le nombre de « conversos » explosa, il était impossible de savoir qui était réellement converti et qui ne l’était qu’en façade, les rumeurs se répandaient accusant ces convertis de continuer à pratiquer le judaïsme en secret.
Le 19/10/1469 eu lieu le mariage d’Isabelle héritière du trône de castille et de don Ferdinand prince héritier d’Aragon, ce mariage allait rendre possible l’attaque contre le dernier royaume survivant des musulmans: Grenade.
La guerre eut lieu pendant 9 ans, malgré leur infériorité numérique les musulmans résistèrent rageusement.
Mais en 1492 ils durent se rendre, les espagnols leur proposèrent la bienveillance et le respect de leur culte.
Les nouveaux convertis, les juifs et les musulmans étaient la préoccupation quotidienne des vieux chrétiens, les convertis furent en 1467 privés de toute charge publique, en 1473 expulsés de la ville de Cordoue par une foule déchaînée, les juifs qui avaient voulu fuir la terreur en se convertissant se trouvèrent à nouveau la cible des chrétiens, qui se mirent à les persécuter.
« Converso » devint synonyme de traître de la foi, sodomite, blasphémateur, assassin d’enfants, usuriers, empoisonneur…
Thomas de Torquemada, le confesseur de la reine Isabelle lançait contre ses convertis l’anathème et demandait à la reine de sévir contre eux en adoptant à leur égard des mesures aussi radicales que celles prises contre les hérétiques.
La reine accepta et demanda au pontife l’institution d’un tribunal d’inquisition contre les traîtres que sont les « conversos ».
Le tribunal d’inquisition fut installé à Séville, nombreux conversos quittèrent la région, d’autres furent arrêtés puis brûlés en public, la moindre délation suffisait à condamner un homme au bûcher, des chrétiens sincères furent accusés d’avoir faussement embrassés le christianisme et furent torturés et brûlés sans preuve.
Ces abus poussèrent le pape Sixte IV à en dénoncer les dérives mais face à l’insistance du roi Ferdinand il fut obligé de capituler, les tribunaux d’inquisition furent maintenus.
Thomas de Torquemada devint le principal responsable de l’inquisition, pour lui « conversos » et « moriscos » étaient des ennemis dangereux, choisi à cette fonction importante il fit preuve d’une bestialité monstre, il se délectait à fouetter personnellement quiconque tombait vers son pouvoir.
Une délégation de représentants de la communauté des juifs d’Espagne, menée par le très influent Don Isaac Abravanel proposa au roi 300 000 ducats de « rançon » en échange de l’abolition de l’édit d’expulsion. Ferdinand hésitait à accepter l’offre, étant donné la place centrale qu’occupaient les juifs dans le commerce du pays. Thomas de Torquemada intervint personnellement devant le roi, tenant en main un crucifix, et s’exclamant : « Judas Iscariote a vendu le Christ pour 30 pièces d’argent et votre Excellence s’apprête à le vendre pour 300 000 ducats. Le voilà; prenez-Le et vendez-Le ! » Sur quoi il laissa le crucifix sur une table et quitta la pièce.
Pour empêcher la diffusion des hérésies, Torquemada ordonna qu’on brûlât les livres jugés non-catholiques, en particulier les Talmuds juifs et, après la défaite finale des Maures à Grenade, également des livres arabes (conduisant à la disparition irrémédiable d’une grande partie des traces de l’histoire du pays de 711 à 1492).
Entre ces mains 8 800 d’entre eux furent brûlés vifs et 9 654 torturés ou emprisonnés à vie.
Homme cultivé, ses sermons étaient écoutés de tous et il devint le confesseur de Ferdinand et Isabelle.
En tant que ministre de l’inquisition il amplifia son pouvoir, et composa son code inquisitorial construit sur 28 décrets qui lui permit de continuer à broyer des vies humaines.
Il inventa des méthodes de torture terrible.
Durant le règne de Thomas de Torquemada, le préfet de Séville fit construire une estrade en pierre vive appelé « quemadero », il s’agissait d’une construction à quelque distance du sol sur laquelle étaient posées quatre grandes statues de plâtre vides à l’intérieur, ou l’on plaçait après avoir allumé le feu, les hérétiques vivants, les faisant rissoler lentement.
Il y avait aussi une statue semblable aux quatre précédentes mais en fer, on la surnommait « le baiser de la vierge », on approchait l’hérétique de celle ci qui l’étreignait dans ses bras par deux puissantes barres en fer qui se terminaient par deux mains grossières: des mains et des barreaux sortaient lentement des épieux acérés dont on réglait la longueur et qui pénétraient petit à petit dans les chairs.
Quant à la torture appliquée communément elle avait trois degrés: la corde, l’eau et le feu.
L’individu arrêté avant d’être interrogé était jeté en prison, dans un cachot de moins de 3 mètres de long sur 2 de large, la lumière ne pouvait y entrer, les prisonniers étaient 6 par cellules, entassés ils ne pouvaient dormir et étaient contraints de faire leurs besoins dans un vase d’argile qui se trouvait dans un coin de la cellule et n’était vidé qu’une fois par semaine, les plus faibles mourraient asphyxiés, les autres ressemblaient à des cadavres et la vue de la lumière à leur sortie les faisaient perdre l’équilibre.
On mettait à celui qui se plaignait de son sort, une barre de fer dans la bouche pendant plusieurs jours et si il continuait à gémir on le fouettait jusqu’au sang.
Ensuite les prisonniers étaient interrogés dans la « chambre des tourments » qui se trouvait dans les souterrains, on y accédait par un escalier sombre, il y avait à chaque extrémité de la pièce deux flambeaux à huile faisant surgir des angles d’ombre terrifiants.
C’est ici que prenaient place les inquisiteurs chargés d’interroger les hérétiques, ils le sommaient d’avouer ses fautes, si il refusait, ils ordonnaient la torture.
La première phase du supplice était celle de la corde, mains liées derrière le dos avec une corde qui glissait le long d’une poulie attachée au plafond la victime était soulevée le plus haut possible et maintenue dans le vide, puis a l’improviste le bourreau lâchait la corde et le corps retombait lourdement jusqu’à 20 centimètres du sol.
A cause du déchirement, les jointures se déchiraient, la chair des poignets se coupaient jusqu’aux nerfs.
La torture de l’eau constituait la deuxième phase, on liait étroitement la personne après l’avoir étendue sur une sorte de chevalet en bois n’ayant comme support qu’une barre transversale, sur laquelle le corps, retombant en arrière se courbait, amenant la victime en position renversée, les pieds vers le haut et la tête en bas, rendant difficile la respiration, on introduisait alors un linge fin et imbibé dans la bouche qui recouvrait ses narines puis on versait de l’eau dans la bouche, goutte par goutte, si lentement que le torturé en buvait un litre par heure.
Le malheureux n’avait aucun moment pour respirer librement, dans ses efforts pour aspirer de l’air il engloutissait de l’eau qui provoquait la rupture des vaisseaux de la gorge.
Le troisième degrés de torture, le feu, était pratiqué en liant les mains et les pieds de façon à empêcher le prisonnier de changer de position.
On frottait alors ses pieds avec de l’huile et on les exposait devant le feu jusqu’à ce que la peau se gerce et les os et les nerfs se découvrent entièrement.
Ces tortures étaient appliquées plusieurs fois au cours d’un procès.
Le nom « familier » désignait les espions, les délateurs.
La vie des individus dépendaient d’eux, protégés par l’anonymat, ils dénonçaient les suspects et bien souvent profitaient de leur fonction pour assouvir leurs vengeances personnelles.
Si l’on voyait quelqu’un changer ses draps le samedi au lieu du lundi, ou bien s’habiller d’habits nouveaux le samedi, mettre sur une table une nappe propre ou jetait sur lui la suspicion.
Le samedi il ne fallait rien changer sous peine d’être considéré comme un juif pratiquant.
Tout le monde se suspectait, on vivait dans la haine et la méfiance, la psychose empoisonnait l’existence, il y avait très peu de moyens d’être épargné des tribunaux de l’inquisition.
Une fois dénoncé l’individu était emprisonné des mois voir des années avant d’être interrogé par les juges, sa famille se retrouvait à la rue.
Les prisonniers étaient interrogés sur les prières voir si ils les connaissaient, sur le dogme chrétien afin de voir si ils le connaissaient, dans certains entretiens l’accusé disait spontanément je crois en tout ce que vous croyez vous, je crois en tout ce que vous me demandez de croire.
Quand il était décidé de brûler l’individu sur le bûcher on annonçait que celui qui assisterait à la sentence bénéficierait d’une indulgence de 40 jours ainsi les foules accouraient aux autodafés.
Une fois la foule réunis les religieux brandissaient leurs croix dans une main et leurs épées dans l’autre, les victimes étaient rangées selon les peines les plus sévères, pieds nus, revêtus d’un « sanbenito » de toile avec une grande croix, ceux qui avaient avoués leurs « crimes » étaient « juste » étranglés, les autres brûlés vivants.
Une fois mort, une messe était célébrée sur l’estrade.
La seule grâce possible était pour ceux qui acceptaient de mourrir en bon chrétien, ils échappaient en bûcher en étant seulement étrangler.
La chute de Grenade
Le roi Ferdinand et la reine Isabelle engagèrent une guerre de neuf ans contre Grenade, dernier bastion musulman d’Espagne.
De 1483 à 1492.
Malgré le nombre et la détermination les musulmans réussirent à tenir le siège, Grenade ne fut conquise que par un événement étranger à la guerre.
Un banal épisode d’amour sénile amena l’effondrement des musulmans.
Le vieux sultan Abou Al Hassan était tombé éperdument amoureux de sa très jeune concubine et l’avait épousée.
La sultane Zoraya, vieillie et flétrie fut prise d’une furieuse jalousie.
Elle était d’origine chrétienne et avec son aîné, le prince Abdallah, elle complota pour faire déposer Abou Al Hassan et faire monter sur le trône, son fils.
La conjuration prit une grande extension et se transforma bientôt en une véritable émeute contre le vieux sultan, qui ensanglanta les rues de Grenade et divisa les sujets en deux factions rivales.
Un groupe soutenant le sultan et un autre soutenant Abdallah.
Le sultan se sépara de sa bien aimée, quitta Grenade et se réfugia à malaga.
Le royaume se divisa en deux parties: le vieux sultan gouvernant sur malaga et les territoires voisins et AbdAllah proclamé souverain qui conserva Grenade et ses alentours.
La nouvelle fut accueillie avec satisfaction par les rois catholiques, un pays avec deux gouvernements en lutte est toujours plus vulnérable qu’un pays uni autour d’un seul souverain.
Le marquis de Cadix sans en avertir le roi attaqua malaga pour reconstituer ses réserves épuisées, pensant obtenir une victoire facile, il fut défait lui et son armée par Abou Al Hassan.
Jetés dans les cachots avec ses hommes en attendant que Ferdinand paye la rançon.
Ferdinand ne pouvant payer la rançon réclamée abandonna ses chevaliers.
Les chrétiens déclenchèrent une guérilla d’épuisement, dans une des attaques Abdallah fut prisonnier, le roi exigea alors la libération des chevaliers en échange de sa libération.
Pour cela Abdallah devait jurer fidélité aux rois catholiques et remettre son fils en otage.
Abdallah faute de mieux accepta.
La guerre continua, la reine Isabelle en personne prit part au combat, habillée en guerrier, Malaga fut soumise à une tempête de fer et de feu, la ville tomba entre leurs mains.
Ils se dirigèrent ensuite vers Grenade, les musulmans résistèrent, le siège dura jusqu’à ce que les habitants de Grenade épuisés et affamés demandèrent à AbdAllah de faire un traité de paix, il négocia alors la reddition, les espagnols s’engagèrent à les laisser conserver leur religion, le 25/12/1491 Abdallah abandonna définitivement Grenade, il se rendit chez le sultan de Fez, celui ci l’accusa de trahison envers l’islam et le condamna a l’exil.
Les catholiques changèrent ensuite de politique affirmant que les accords n’étaient plus valable et que si des musulmans continuaient de vivre parmi les chrétiens ils finiraient par se rebeller, les musulmans se convertirent de force, fréquentèrent les églises et remirent leurs livres aux inquisiteurs qui les brûlèrent en public.
Ceux qui se rebellèrent subir un déchaînement d’atrocités.
Quelques-uns réussirent à fuir au Maroc.
Dès avril 1481 les juifs qui étaient jusque là parqués dans des ghettos reçurent l’ordre de quitter l’Espagne, des vagues d’exodes eurent lieu en direction de l’empire Ottoman qui leur promis protection ainsi que vers le Maroc.
Le chemin de l’exil n’étant pas facile nombreux se faisaient dépouiller, les survivants entassés comme du bétail sur des vieux rafiots tentaient la traversée vers le Maroc.
Juifs et musulmans étaient persécutés et forcés de fuir, quand ils se convertissaient pour se protéger des persécutions, ils devenaient suspect et nombreux d’entre eux finissaient emprisonnés ou brûlés par les inquisiteurs.
Le protestantisme lancé par Luther et les appels à réformer l’église se propagèrent dans toute l’Europe.
L’inquisition qui après avoir épuisés les « moriscos » et les « conversos » traversait un moment de calme, l’apparition des protestants étaient l’occasion de relancer la politique de répression afin de faire taire le mouvement de la réforme afin d’éviter les troubles que vivait l’Allemagne depuis la propagation du protestantisme.
Les hérétiques devinrent la nouvelle cible et par l’occasion relancèrent les persécutions contre les « conversos » et les « moriscos ».
Le 13/09/1525 Charles Quint décida que les « moriscos » sont désormais des esclaves, l’inquisition fut chargée de faire appliquer cette sentence.
En 1568 le gouvernement adopta de nouveaux décrets: interdiction de la langue arabe et de toutes coutumes musulmanes, une centaine de jeune « moriscos » excédés s’enfuirent sur les monts de l’alpujarras, Aben Humeya pris la tête du mouvement de révolte, mais les forces manquaient et malgré leur résistance ils furent détruits par les troupes de Charles Quint.
L’historien Fernand Braudel affirme qu’une fois les habitants d’un village peuplé de « moriscos »osèrent demander l’éloignement d’un curé parce que tous les enfants qui naissaient dans ce village lui ressemblaient étrangement; pour toute réponse ils furent fustigés pour offense à un ministre de la religion du christ.
Ces catholiques qui envoyaient des missionnaires convertirent les territoires lointains d’Amérique et d’Asie auraient pu se satisfaire de la conversion des musulmans d’Espagne, mais non le gouvernement voulait qu’ils soient leurs esclaves.
Même esclaves l’inquisition ne s’arrêtaient pas dans ces sanctions cruelles envers les « moriscos » craignant qu’un jour viennent où ils se rebelleraient.
Il fut décider de se débarrasser d’eux, ces musulmans qui étaient là depuis 5 siècles et avaient embellis les villes et développés la culture du pays, subirent après toute cette politique inquisitoriale des massacres sans précédent.
Il est presque incroyable qu’un pats qui avait été des siècles durant le champion de la tolérance et de la bienveillante hospitalité devienne d’une intolérance, d’un fanatisme et d’une cruauté pareille.
Les « conversos » s’étant mélangés aux vieux chrétiens l’inquisition mis en place le principe de sang pur « liempieza de sangre » afin de combattre la race impure.
Un certificat était accordé par les inquisiteurs, sans ce certificat la vie en Espagne étaient impossible, tout activité professionnelle était interdite et aucun droit ne pouvait être conféré, ce certificat était le laissé passé contre la mort.
Pour l’obtenir il fallait prouver qu’aucun de ses ancêtres n’étaient musulmans ou juifs et le moindre doute empêchait son acquisition.
Source « tout savoir sur l’inquisition » F.Martinelli