Le Pape Pie XII s’exprimant sur la démocratie indiqua que celle ci doit pour être acceptable exercer une autorité car sans cela l’état ne pourrait ni vivre ni exister.
Si les individus au nom de leur liberté niaient les droits de la collectivité ils saperaient par le fait même le fondement de leur propre dignité et liberté.
Celles-ci reposent en dernier ressort sur Dieu car la dignité de l’autorité politique est la dignité de sa participation à l’autorité de Dieu.
Tout ceci est bel et bon, sauf que la démocratie et tous les régimes qui refusent des lois supérieures ne peuvent que nier l’exigence des lois divines et par conséquent Dieu lui même car si Dieu existe il a forcément créé un ordre qui s’impose à tous.
Dans ces conditions la volonté de l’homme n’est plus toute puissante et la démocratie n’est plus possible.
Jacques Chirac déclara en 1995 en réponse à l’encyclique de Jean Paul II condamnant l’avortement « non, à une loi morale qui primerait la loi civile. »
Tout est dit.
Dans une démocratie l’autorité ne repose jamais sur Dieu mais sur les individus inorganisés pour la plupart.
Le jeu consiste donc pour des minorités organisées et puissantes à confisquer le pouvoir tout en laissant croire aux gens que ce sont eux qui décident de leur sort, alors qu’il n’en est rien.
Source « l’église et le ralliement » Philippe Prevost