Dans la Turquie de Mustafa Kemal nier Dieu est signe de culture

Lorsque Mustafa Kemal arriva au pouvoir, il abolit le califat, remplaça la shari’a par des lois suisses et extermina ses opposants.

Il imposa par la force le mode de vie occidentale.

Il modifia les lettres arabes par les lettre latines et changea l’appel à la prière originel par un appel à la prière en langue turque.

Il combattit avec virulence les religieux.

Pendant ces années ténébreuses les cours de religion furent supprimés des écoles et les mots « créateur, Dieu, tout puissant » remplacé par « nature, développement, patriotisme, nationalisme… »

La notion de Dieu et l’idée du créateur furent déformées dans les esprits des gens en leur faisant croire que la foi en Dieu était source d’ignorer et que le fait de nier l’existence de Dieu était un signe de culture et de civilisation.

Pour illustrer l’ambiance générale qui régnait, on peut citer l’encyclopédie turque de la connaissance de la vie publiée en 1932, où il est écrit:

« Les religions existantes maintenant veulent diffuser l’idée que Dieu est Un et que c’est Lui qui a créé l’Univers.

Toutefois le progrès scientifique a commencé à révéler petits petit que cette idéale est fausse et que la notion de Dieu n’est pas fondée.

Des lors la non croyance se répandit dans les milieux intellectuels.

Source « Badi’ az zamân said nûrsi »

“L’homme politique qui a besoin du secours de la religion pour gouverner n’est qu’un lâche. Or, jamais un lâche ne devrait être investi des fonctions de chef de l’Etat.”

(Mustafa Kemal Atatürk / 1881-1938 / La cliente)

“Il faut savoir choisir entre la révélation passée et la liberté future.”

(Mustafa Kemal Atatürk / 1881-1938 / La cliente)

“Messieurs et citoyens !… Sachez bien que la République turque ne peut pas être le pays des cheiks, des derviches, des disciples, des adeptes. Le chemin le plus droit est celui de la civilisation.”

(Mustafa Kemal Atatürk / 1881-1938)

“En tant qu’héritage moral, je ne laisse aucun verset, aucun dogme et aucune règle gelés. Mon héritage moral est la science et la raison. Mes successeurs confirmeront que nous n’avons pas entièrement atteint nos objectifs face aux difficultés radicales que nous devons surmonter, mais que nous n’avons jamais donné de concessions et avons pris pour guide la raison et la science.”

(Mustafa Kemal Atatürk / 1881-1938)

“Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.”

(Attribuée à Mustafa Kemal Atatürk / 1881-1938)

Source: “Mustafa Kemal ou la mort d’un empire”, Jacques Benoist-Méchin