Dans l’empire des tsars l’orthodoxie était religion d’état, mais l’annexion d’une partie de la Pologne fit entrer dans l’empire une minorité catholique.
Les relations entre l’autorité tsariste et le saint siège furent souvent exécrables.
L’exercice du culte catholique était brimé.
L’écroulement du tsarisme fut salué par le Vatican qui fut indulgent vis à vis du bolchévisme.
A leur arrivée au pouvoir les bolcheviques institutionnalisèrent la notion « d’ennemi du peuple », en août 1917 Lénine ordonna la création du premier camp de concentration.
Le 30/08 deux attentats organisés par la Tcheka dont l’un visait Lénine permirent d’organiser la terreur rouge.
Le 05/09 le gouvernement soviétique légalisait la terreur par décret.
Désormais on fusilla et on déporta massivement.
A ces crimes de masse vint s’ajouter la guerre civile et ses atrocités.
La guerre civile terminée la terreur soviétique redoubla, telles furent les méthodes bolcheviques pour mater les ouvriers et les paysans révoltés.
Les réquisitions de nourriture furent telles que les paysans n’eurent plus rien à manger, la Russie connut la première famine organisée par le pouvoir dictatorial.
Rien qu’en Ukraine il y eut 5 millions de morts.
Les bolcheviques majoritairement juifs en profitèrent pour faire porter la responsabilité des famines aux orthodoxes.
Les églises furent confisquées ainsi que leurs biens.
Les religieux furent déportés.
Les catholiques également subirent les persécutions du régime de Lénine malgré les tentatives de ralliement du Vatican avec le bolchevique et son intercession pour le faire intégrer le concert des nations.
Herbette Briand écrivait le 08/03/1927 « le pouvoir soviétique est opposé en principe à toutes les religions.
Il est particulièrement opposé à la religion catholique parce qu’elle a une organisation et des moyens d’actions qui lui donnent une influence politique. »
Le Vatican fut obligé de se positionner contre le bolchevisme.
Le Pape déclara dans son encyclique condamnant le communisme « veillez vénérables frères à ce que les fidèles ne se laissent pas tromper.
Le communisme est intrinsèquement pervers et l’on ne peut admettre que aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne. »**
Malheureusement cette prise de position intervenait 20 ans après l’arrivée des bolcheviques au pouvoir.
Source « l’église et le ralliement »
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