L’imam Ghazali raconte :
Je me préoccupais de la religion et des sciences.
J’avais beaucoup d’étudiants.
Je contemplais ma conditions, je vis que j’étais entouré de nombreux problèmes.
J’analysai mon intention en poursuivant le savoir et je réalisai que mon intention n’était pas pire, mais mêlée au désire du statut social et de la renommée.
Je conclus avec certitude que j’étais détruit spirituellement parlant.
J’étais au fond des abîmes.
Je me dis:
Agis rapidement car il ne te reste plus beaucoup de temps à vivre.
Les connaissances que tu as accumulées sont fausses si tu ne les mets pas en œuvre.
Si tu ne met pas fin à tes intérêts inutiles et si tu n’enlèves pas les obstacles de ton chemin, comment sera ta fin?
Mon état spirituel changea.
J’avais du chagrin, je sentis ma faiblesse.
J’étais témoin de ma propre chute..
Je cherchai refuge en Allah et le priai avec ferveur telle une personne souffrant d’une maladie incurable.
Tous les désires de statut social et de richesses qu’il y avait en moi me quittèrent.
Je m’en détournai.
Je m’occupais en pensant à Allah, au retrait de ce monde, à la solitude, la lutte contre l’égo, l’abstention, la purification et la perfection de la moralité.
Source les larmes du cœur éditions erkam