Tertullien, théologien Chrétien de renom des premiers siècles, dans son épître le voile des vierges écrit
Je prouverai qu’il faut voiler nos vierges dès qu’elles sortent de l’enfance, tel que la vérité la prescrit contre laquelle rien ne peut ni le temps, la dignité des personnes, ni le privilège des contrées car le plus souvent la coutume née de l’ignorance se fortifie par l’usage dans le temps et fini par prévaloir contre la vérité.
Tout ce qui est contraire à la vérité est hérésie fut ce une coutume ancienne.
Au reste celui qui ne la connaît pas l’ignore par sa faute.
Car il faut s’instruire de ce que l’on ignore et se soumettre aux vérités que l’on reconnaît.
La règle de la foi est immuable et n’admet aucune réforme.
Les filles mondaines se disent scandalisées de ce que d’autres marchent voilées, elles aiment mieux s’en scandaliser que de les imiter.
Le scandale n’est pas l’exemple d’une bonne chose mais d’une mauvaise qui porte au péché.
Les bonnes choses ne scandalisent que les esprits pervers.
S’il est vrai que la modestie, la pudeur, le mépris de la gloire, le désir de plaire à Dieu soient des choses bonnes, tous ceux qui se scandalisent d’un tel bien reconnaissent que le mal est en eux.
La vierge devrait elle avoir honte de se voiler à cause de ces filles qui se mettent en vente?
Si l’esprit de la vierge, lui même est violé par la disparition du voile, la voilà apprendre à perdre ce qui la protégeait.
Le désir lui même de paraître est déjà une violation de la pudeur et le soin de plaire aux hommes renferme en soi quelque chose qui n’est pas d’une vierge.
La virginité est pure, la femme a recours au voile comme à un bouclier afin de protéger son trésor contre les attaques de la tentation, la jalousie…
Femmes, revêtez vous des armes de la pudeur, dressez devant vous le rempart de la modestie.