Léopold Weiss écrit « ce que nous appelons l’attitude religieuse de l’homme est le résultat naturel de sa condition intellectuelle et biologique.
L’homme est incapable de s’expliquer le mystère de la vie, de la naissance et de la mort, de l’infinie et de l’éternité.
Son raisonnement se heurte à des murs imprenables.
Il n’a alors que deux attitudes possibles.
La première consiste à renoncer à toute tentative de comprendre la vie dans sa totalité.
Dans ce cas l’homme comptera uniquement sur les preuves tirées des expériences extérieures et limitera toutes ses conclusions à l’intérieur de leur sphère.
Il sera donc capable de comprendre des fragments isolés de la vie, lesquels peuvent augmenter en nombre et en clarté aussi rapidement ou lentement que la connaissance humaine de la nature augmente.
Néanmoins, cela n’en restera pas moins que des fragments d’une totalité à saisir et qui est au delà de la capacité méthodique de la raison humaine.
C’est ainsi que les sciences exactes procèdent.
L’autre attitude est le chemin de la religion.
Elle conduit l’homme par les moyens d’une expérience plus intérieure et plus intuitive, à l’acceptation d’une explication unitaire de la vie, généralement par supposition qu’il existe une puissance créatrice suprême qui régie l’univers, selon quelque plan préconçu au dessus et au delà de la compréhension humaine.
Cette attitude est la seule possibilité spéculative de concevoir la vie entière en tant qu’unité dans son essence et sa force motrice, ainsi que comme totalité bien équilibrée et harmonieuse.
Source « l’islam a la croisée des chemins »