Se libérer des corvées de la maison pour être asservie à l’usine

William James Durant (1885-1981) écrit « les ouvrières touchaient un salaire inférieur à celui des hommes et les patrons les préféraient aux hommes en raison de la fréquence de la révolte de ceux-ci.

Il y a un siècle il était difficile pour les hommes de trouver un emploi en Angleterre, alors que les annonces incitaient ceux-ci à envoyer leurs femmes et leurs enfants aux usines.

Le premier pas franchi dans la voie de la libération de nos grands mères fut la loi de 1882, en vertu de laquelle les femmes de Grande Bretagne bruissaient désormais d’un privilège sans précédent, à savoir le droit de garder pour elles-mêmes l’argent qu’elles gagnaient.

Cette loi éthique chrétienne a été déposée par les patrons à la chambre des communes dans le but d’attirer les femmes vers les usines.

Et depuis cette date là, jusqu’à nos jours, le désir irrésistible du gain a conduit les femmes à se libérer des corvées de la maison pour être asservies dans le magasin ou l’usine. »

Source « les plaisirs de la philosophie » p155