L’incroyable histoire de Jacob Frank le Messie faussement converti au christianisme

Jacob Leibowitsch dit Frank né en 1726 en Podolie (Ukraine).

A 24 ans il s’installe à Smyrne, ville de naissance de Sabbataï Tsevi*, il rejoint le groupe de kabbalistes dirigé par le rabbin Issakhar.

En 1752 il se converti à l’Islam comme Tsevi.

En 1753 il se rend à Salonique et suite à une vision dans laquelle il prétend avoir vu Sabbataï Tsevi il s’autoproclame Messie.

En 1755 il retourne en Podolie et démarre sa prédication, nombreux le rejoignent.

Dès lors il ne prône plus le retour en terre sainte, ni la reconstruction du temple mais décide de créer une nouvelle religion sans pour autant renier l’héritage sabbataïste.

Il prétend vouloir dépraver la société pour hâter la fin des temps et donc le règne du peuple juif.

Condamné par le rabbinat pour ses nombreux blasphèmes, il se met sous la protection de l’évêque Dembowski en assurant reconnaître Jesus comme Messie ainsi que le Trinité tout en rejetant le Talmud.

Dès 1759 les frankistes se convertissent au catholicisme, Jacob Franck se fait baptiser le 17/09/1758.

De la même manière que Sabbataï Tsevi et les siens entrèrent dans la cour du Sultan, Jacob Frank et ses disciples pénétrèrent la noblesse de l’Europe chrétienne .

Les sabbato-frankistes sont à l’origine des premières institutions bancaires européennes parmi lesquelles se trouvent les Rothschild.

Scholem écrit à propose de Jacob Frank « sa conception du Sabbataïsme revêtit un aspect résolument nihiliste.

Sous le sceau du silence le vrai croyant qui possède Dieu dans le secret de son cœur peut travers toutes les religions, les rites et les ordre établis sans donner son adhésion à aucun, mais au contraire en les anéantissant de l’intérieur.

Il incita les siens à l’assimilation sans vraiment y croire afin de faire renaître le judaïsme messianique.

Ces conceptions ouvraient la voie à la fusion entre la dernière phase du messianisme et de la mystique Sabbataïste d’une part et de l’autre, le rationnel contemporain et les tendances laïques et anticléricales.

La franc-maçonnerie, le libéralisme, voire le jacobinisme, peuvent être considérés comme d’autres façons de tendre au même but. »

Les frankistes vont chercher à détruire le catholicisme de l’intérieur en le pervertissant, prônant le réformisme religieux, prônant un catholicisme plus tolérant.

Jean Paul II eu d’ailleurs pour conseiller Jerzy Turowicz descendant des frankistes Turoski.

*https://laviedelivre.wordpress.com/2018/08/06/lincroyable-histoire-de-sabbatai-tsevi-le-messie-faussement-converti-a-lislam/