L’historienne américaine Joyce E. Salisbury : « Les cheveux de la femme étaient un symbole et une expression de sa sexualité et de son genre. C’est pourquoi les Pères de l’Église ont toujours préconisé que les femmes et les jeunes filles vierges devaient se voiler la tête ! »
Pour saint Ambroise de Milan (340-397), l’un des quatre Pères de l’Église d’Occident, la femme couvre son visage d’un voile afin de préserver sa chasteté en public et d’empêcher que le regard d’un jeune ne puisse facilement croiser le sien…
Un autre Père de l’Église, Clément d’Alexandrie (150-215), affirme, dans son ouvrage « Le Pédagogue », que la femme ne doit apparaître en public que voilée et qu’il ne lui appartient pas de laisser une quelconque partie de son corps découverte…
Dans le « Dictionnaire du christianisme antique » : « Comme le voulaient les préceptes apostoliques et la coutume en Orient, les femmes des Églises orientales et africaines se couvraient la tête lorsqu’elles apparaissaient en public ! »
Pour Jean Chrysostome (349-407), très haute figure des Églises catholique et orthodoxe, la femme se doit d’être toujours voilée. Pas seulement voilée mais « tout à fait voilée, enveloppée de toutes parts »
Dans « la défense du christianisme par les pères » il est écrit :
« Les femmes ne doivent laisser apparaître aucune partie de leur corps. »
« Non seulement il est défendu de montrer même le bout du pied, il faut encore qu’elles aient la tête voilée quand elles apparaissent en public, car il leur est vraiment honteux que leur beauté serve de piège à la faiblesse des hommes, ou de se servir d’un voile poupre pour mieux attirer les regards. »
Dans le dictionnaire des « antiquités chrétiennes » il est écrit concernant la tenue des premiers chrétiens :
En général les hommes se montraient en public tête nue et les femmes voilées.
« La femme d’Énée, nous disent les historiens, était si chaste et si modeste, que lorsque Troie fut prise et livrée aux flammes, elle ne quitta point son voile, tout épouvantée qu’elle fût, le gardant même sur son visage jusque dans le trouble et le désordre de la fuite ! » Clément d’Alexandrie (150-215) dans son ouvrage « Le Pédagogue » (Livre III, chapitre 11)